Las
Ondas Marteles
Cette dernière
soirée aux Eurockéennes de Belfort sous le signe du blues grâce
à Las Ondas Mateles suivi des BoWeavil. Avant sa sortie, Las Ondas
Marteles a présenté son nouveau projet : du rockabilly revisité.
En avant première, Las Ondas Marteles propose un voyage guidé dans
le rockabilly avec une touche latine ...
Depuis 2000,
Las Ondas Marteles développe un univers emprunt de culture latine.
Sur leur premier album « Y despues de todo », ils reprennent des
boléros en hommage au poète Miguel Angel Ruiz. Poésie et intonations
chaudes ont révélé ce trio. Cette fois, leur nouveau projet les
a conduit aux Eurockéennes de Belfort. Ce trio, composé de Sébastien
Martel à la guitare, Nicolas, son frère cadet au chant et récemment
à la guitare aussi, et de Sarah Murcia à la contrebasse et au xylophone,
offre un retour à une musique simple et acoustique. Las Ondas Marteles
revisite le rockabilly. Tout ce répertoire des années vingt et trente
mêlant le rock et le blues conserve une persistance latine. Mettant
en avant leur goût commun pour le blues, ce projet est une réussite
à la scène. Dès le premier morceau, une grande convivialité se dégage
de cette prestation. Des chansons épurées instrumentalement tranchent
avec le rock brut tel que « Hey Ruby» et « I’m coming home ». Qu'ils
soient en anglais ou en espagnol, les thèmes varient librement autour
du rock, du blues et des chansons latines « No me casare » et «
Seis figurareos». Les arpèges brillants et la contrebasse jouée
en pizzicato se mêlent aux voix graves et sensuelles de Sarah Murcia
et Nicolas Martel.
L'interprétation de Nicolas Martel donne toute la particularité
aux morceaux. Tantôt l'émotion est contenue tantôt la profondeur
d'interprétation. De son côté, Sarah Murcia apporte la touche féminine
à cet univers.
Grâce à la surprenante apparition de Camille, le concert prend un
tournant blues. En toute simplicité, elle a rejoint la scène pour
chanter « Together» et « Rumour» de « Coitry » puis enchaîne avec
Séb Martel des morceaux blues : «Worry you off… », « I’ m so glad
», « Walking »... Il est vrai qu'elle excelle dans ce registre.
Sur le dernier morceau « Boogie Chillen », le duo Bo Weavil à la
batterie et guitare ainsi que le guitariste des Pascals, groupe
japonais rejoignent la scène pour un final très généreux ! Initié
par Camille, le public appelle Bo Weavil. Le groupe ne pouvait rêver
d'un meilleur accueil que cette chaleureuse invitation de Camille
...
NB : Camille
a refusé les photos pendant ses prestations, c'est pourquoi cet
article n'est pas illustré.
Emmanuelle
Libert le 28/08/2006
http://www.eurockeennes.fr/
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