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Né de la collaboration de Fender et Roland, la Stratocaster VG sortie au printemps 2007 s'inscrit dans la catégorie des guitares à modélisation mais avec un net avantage par rapport à ses concurrents puisque l'instrument est avant tout une vraie strat " american séries " de type corona.

LUTHERIE

Le corps en aulne est en quatre parties avec un vernis polyuréthane. Le manche est en érable de profil modern " C " et surmonté d'une touche en palissandre disponible aussi en érable.
La finition est sans reproche et un gros effort a été fait pour que la modélisation soit la plus discrète possible et n'entache pas la lutherie. Mise à part le micro Roland de couleur blanc cassé qui se fond bien avec la plaque et les autres micros, on peut noter la présence d'une petite Led très discrète. Par contre côté dos de la guitare, l'électronique s'impose sur la lutherie. La seule solution aurait été de remplacer le plastique par des essences de bois mais cela reste un détail.

Sinon, rien à dire de plus en particulier si ce n'est que c'est une strat digne de ce nom.

MICROS

On retrouve les trois classiques " American Strat " commandés par un switch 5 positions, un volume et une tonalité.
Côté modélisation, c'est un Roland GK relié à l'électronique situé au dos du corps, commandé par un sélecteur d'accordage et un sélecteur mode guitare et alimenté par quatre piles LR6. L'alimentation de ce type d'électronique étant particulièrement gourmande, on peut se poser la question si le choix de ce type de piles est alors le plus judicieux. La modélisation est identifiable par la Led qui s'allume d'un joli bleu fluo.

Le système de modélisation est des plus simples et surtout, gros avantages, très sobre dans le nombre de possibilités mais offre tout de même 37 sons différents.

Le sélecteur de mode guitare propose 5 positions:
" Strat normal non modélisé, seuls les micros seront actifs et aucune modélisation ne sera alors possible dans cette position. Cette position est indiqué par la diode qui n'est pas allumée.
" Stratocaster modélisé
" Telecaster : le sélecteur de micros propose alors 3 positions (micro manche, manche et chevalet, chevalet)
" Humbuking : le sélecteur de micros propose alors 3 positions (micro manche, manche et chevalet, chevalet)
" Son acoustique : 5 sons acoustiques sont proposés via le sélecteur de micros mais sans aucune description si ce n'est un son de guitare résonateur peu réussi.

Le sélecteur d'accordage propose 6 positions :
" Accordage "classique" ( Mi-La-Ré-Sol-Si-Mi)
" Accordage "en Ré" ( Ré-La-Ré-Sol-Si-Mi)
" Accordage "en open de Sol" ( Ré-Sol-Ré-Sol-Si-Ré )
" Accordage "en Ré modal" ( Ré-La-Ré-Sol-La-Ré ) D A D G A D
" Accordage baryton ( Si-Mi-La-Ré-Fa#-Si )
" 12 cordes
En mode acoustique et seulement dans ce mode, le contrôle de tonalité permet l'utilisation d'une reverb.

Le sélecteur d'open tuning tient compte de l'accordage réel de l'instrument, si vous êtes faux, les modélisations seront alors aussi fausses. De plus, si vous accordez votre guitare dans un open quelconque, les open-tuning suivront les écarts d'intervalles de l'accordage d'origine.
A noter une belle prouesse technique car les open-tuning réagissent parfaitement bien à l'utilisation du vibrato.
On est rapidement séduit par les possibilités d'accordages et la douze cordes est redoutable en son strat, tele ou humbucking, mais moins en acoustique.

Par contre, le temps de latence s'entend nettement lors de changement de modélisation que ce soit en mode guitare ou mode accordage (à voir et entendre sur la vidéo).

Même si la modélisation n'est pas encore totalement au point pour les instruments à cordes, on retrouve tout de même des caractéristiques qui tendent à être celles de la Télé et du Humbucking. Ne vous leurrez pas, vous n'aurez pas dans cette strat VG, une vraie télé ou une vraie douze cordes, certes non mais les possibilités et la qualité tout à fait honorable de la modélisation permettent de jouer avec un panel sonore vraiment très riche. Et puis, pour le coup vous avez une vraie Strat, alors ne vous plaignez pas !

Et puis, il ne faut pas se mentir les vrais puristes ne seront jamais convaincus de la
modélisation même si celle-ci devient un jour parfaite à 100 %. En même temps, c'est une question de point de vue qui se défend. Pour ma part, je n'apprécierai pas du tout un cru de la Romanée-Conti dont les saveurs ont été artificiellement recréés !

Bref, le seul vrai gros défaut de la strat VG reste son prix de 2 200 euros prix public.

Pour le reste, cette guitare fera le bonheur des amoureux des sons Fender et des homes-studistes.

Jacques Carbonneaux le 16/11/2007

DESCRIPTIF DETAILLE

CORPS Aulne (vernis polyuréthane)
MANCHE Erable, profil Modern "C", vernis polyuréthane
TOUCHE Erable ou Palissandre, Radius 9.5" (241mm)
FRETTES 22 Medium Jumbo
DIAPASON 25.5" (648mm)
LARGEUR AU SILLET 1.6875" (43mm)
ACCASTILLAGE Chrome
MECANIQUES Fender® Bain d'huile étagées
CHEVALET Vibrato acier chromé avec 2 points d'ancrage
PLAQUE 3 Plis - Parchment
MICROS 3 American Strat® / Micro Roland GK
CÂBLAGE MICROS
Sélecteur 5-Positions - fonctionne dans tous les modes
Position 1. Micro chevalet,
Position 2. Micro chevalet et Micro central,
Position 3. Micro central,
Position 4. Micro central et Micro manche,
Position 5. Micro manche
CONTROLES Volume général, Tonalité générale, Sélecteur type d'accordage,
Sélecteur de Mode guitare.
CORDES Fender® Super Bullets® 3250L, Nickel Plated Steel, (.009 - .042)
PARTICULARITES American Series Strat + Système VG

VIDEO
Le test vidéo a été réalisé pour notre partenaire AudioFanzine aux studios de l'Atelier 58 avec Nils Thomas à la basse avec une prise micro SM57.
TEST DE LA STRAT VG

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GUITARISTE : OLIVIER LOUVEL
Pour Olivier LOUVEL, la musique est histoire d'ouverture et de voyages. Le monde, il l'a parcouru dans tous les sens, avide de connaître ses musiques, ses peuples, ses soleils. D'Indonésie en Namibie, de l'Equateur aux paysages arctiques.
Avec l'ORCHESTRE NATIONAL de BARBES, Geoffrey ORYEMA, David LINX, Antoine ILLOUZ, Stéphane HUCHARD, Anne DUCROS , IDIR, Rick MARGITZA, Jeanne CHERHAL , JALEO (Louis Winsberg) , Daniel MILLLE , Demi EVANS , Olivier KER-OURIO , Eric SEVA… le guitariste de Caen, aujourd'hui parisien agrandit chaque jour sa famille musicale, le monde est sa limite. Ses collaborateurs (Nana VASCONCELOS, Safy BOUTELLA , Bendik HOFSETH ) en attestent.
Sans doute le plus apte à proposer à l'esthète David LINX les couleurs qu'il recherche, à l'ONB son contagieux sens du groove, ce sillon qu'il creuse comme personne, Olivier LOUVEL est également compositeur pour l'image.
Avec ces qualités, dont il est rare qu'elles cohabitent chez un seul homme, il confectionne un joyaux : " En attendant Julia " l'anti-démonstration de guitariste (sa maîtrise de l'instrument est pourtant impressionnante). Des rythmes qui s'entrecroisent, des couleurs qui se mélangent, des voix venues de partout (David LINX, Fathalla GOGGHAL et Youssef BOUKELLA de l'ONB).
En amenant vers l'excellence ses comparses, à des années lumières de l'autisme de certains jazz et des cartes postales trop vite fanées, de certaines tentatives world, Olivier LOUVEL découvre un pays de musique et en invente le folklore.

Propos de Daniel Yvinec tirés du site web l'Olivier Louvel http://olivierlouvel.free.fr/
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