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Rock
n' roll can never die, Neil Young either - Concert
du 14 février 2008 au grand Rex - Paris |
Cinq
ans après son concert au Palais
des congrès à Paris, Neil Young nous revient
pour une tournée européenne avec deux dates au grand
Rex à Paris. Sets Acoustique et électrique nous ont
régalé pendant 2h30 pour un concert inoubliable !
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L'intimité
du théâtre du grand Rex est mise en valeur par une scène
totalement roots. Il n'y a pas de rideaux de fond laissant ainsi
apparaître l'immense ascenseur du Rex, les poutres
et accessoires laissés en vrac. Un décor où
se mêlent instruments de musique, amplis, le fidèle
Totem et des tableaux réalisés en direct durant tout
le concert par le peintre Eric
Johnson. Et surtout, surtout les huit
acoustiques du grand Neil : 1 banjo, 2 taylor 12 cordes, une jumbo
Gibson et 4 martin (deux acajous et deux palissandres dont sa pre-war).
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Neil Young and family ! |
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La première
partie est assurée par sa femme Pegi Young entourée
des musiciens du Loner pour la plupart : Ben Keith à
la pedal steel, Rick Rosas à la basse et Anthony
Crawford à la guitare acoustique, mandoline et choeur.
Set très acoustique entre folk et country avec une prestation
remarquable d'Anthony Crawford dont les solos et les riffs sur
sa Martin sont mis en valeur par une double sonorisation : piezo
et micro face rosace.
Le fidèle guitar tech de Neil Young, Larry Cragg,
viendra poser quelques riffs et solos sur une guitare-cithare. |
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Tonight the night !
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Bon,
jusque là je suis resté sobre en émotion mais
je dois avouer que ce concert m'a complètement touché.
Ok, il est vrai que je suis un grand fan de ce type, certes, mais
mon objectivité a toujours été sans faille
(ouais bon on ne rigole pas SVP)...
Bref, contrairement au dernier concert "concept" de Greendale,
le set de ce soir est un vrai cadeau pour le public de Neil Young
avec une longue première partie en acoustique, guitares,
banjo, harmonica et pianos. Le choix des chansons est un savant
dosage entre les classiques et les moins connues.
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Le public est
aux anges et c'est un tonnerre d'applaudissements et de cris qui
gronde après chaque chanson : From Hanks to Hendrix, A
man needs a maid, No One Seems To Know , Harvest, Journey trough
the past sur un vieux piano de saloon, don't let it bring
you down, Sad Movies, love art blues, cowgirl in the sand, out on
the week-end... Mon premier coup de coeur va à Mellow
my mind de l'un de ses meilleurs albums : Tonight's the night
qu'il interprète au banjo. Cette chanson doit être
celle qu'il chante le plus faux mais l'émotion qu'elle dégage
n'a pas d'égal.
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Le deuxième
moment où j'ai failli chialer comme un gamin, c'est sur "Ambulance
Blues " de On the Beach. Chanson longue et lancinante avec
un refrain à faire craquer le plus dur des warriors ! Bref,
que du bonheur !
Comme d'habitude, l'harmonica est le fidèle compagnon de
tous les sets acoustiques. Ses guitares sont sonorisées via
un piezo et un micro face rosace. On a vraiment pu apprécier
les variantes sur les riffs des classiques comme Cowgirl in the
sand, Harvest ou Out on the week-end.
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Keep on rockin !
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Pendant
la pause de 25 minutes, Neil Young et ses musiciens se baladent
sur la scène autour du peintre Eric Johnson qui n'arrête
pas de créer ce que l'on découvrira ensuite comme
les illustrations de chacune des chansons du deuxième set.
Peintures très naïves, l'atmosphère qui s'en
dégage correspond tout à fait à l'ambiance
qu'affectionne le Loner. Larry Cragg a déménagé
toutes les acoustiques de la scène, les décibels vont
changer de ton !!!
Et c'est parti
avec un Mister Soul de l'époque de ses débuts
avec les Buffalo Springfield suivi de don't cry no tears
de Zuma. Il enchaîne ensuite avec deux titres de son dernier
album "Chrome dreams II" : Dirty old man et Spirit
road. Bad Fog Of Loneliness que l'on a pu découvrir
dans le sublime album live "archives" "Live at massey
hall 71", est interprétée sur une Gretsch. J'ai
été surpris de voir sur scène en plus de sa
LP noire, deux Les Pauls junior débarquées dans les
mains de Young... ?? ...
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Neil Young présente ensuite ses musiciens insistant sur les
albums et les époques où ils l'ont rejoint : Ben
Keith en 1972 avec Harvest, Rick Rosas en 1988 sur This
note's for you et Ralph Molina à la batterie du fidèle
Crazy Horse en 1969 pour le deuxième album solo de Young.
Trois musiciens, trois sensibilités musicales complètement
différentes. Il profite de cet instant pour rendre hommage,
avec la chanson Winterlong, à son ami et musicien
Danny Whitten, guitariste du Crazy Horse mort d'une OD en
1972.
Après un retour à l'acoustique avec Oh Lonesome
me de After the gold rush et The Believer de son dernier
album, il reprend, toujours de Chrome dream II, l'interminable No
hidden path. Plus de 15 minutes de riffs et solos Youngien comme
on les aime tant. Il est à son paroxysme et continue avec
l'excellent, l'incontournable Cinamon girl de son 2ème
album solo "Everybody Knows This Is Nowhere".
La fin du concert est sonnée par l'une des meilleures chansons
de Neil Young dans ce qu'elle peut donner sur scène en improvisation
: Like a huricane de "American Stars 'N Bars".
Il bouge dans tous les sens, gigote ses 1m95 comme un jeune adolescent
et fait hurler sa fidèle Les Paul noire comme jamais.
Il termine ces longues et savoureuses minutes en dépouillant
sa LP de toutes les cordes. Il est en forme ce soir Neil Young et
complètement déchainé sur cette fin de concert
qui n'aura pas de rappel. Mais tout le monde acquiesce pusiqu'il
vient de passer 2 heures 30 à nous combler.
Ses 63 ans ne sont que le reflet du temps qui passe mais pas de
l'énergie qu'il donne sur scène. Ce mec n'est pas
un papy, "has been" comme certains de son époque.
Il est encore là à faire bouger les jeunes générations
que l'on peut voir envahir la fosse très limitée du
grand rex, remuant les bras et la tête. Non, non vous n'êtes
pas à un concert de Greenday ou de Tokyo Hotel mais bel et
bien à un concert de Neil Young qui sortit son premier album
en 1968 suivi d'une quarantaine à ce jour.
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La tournée
continue en Belgique, Pays-Bas, Autriche, Italie, Allemagne et quatre
dates en Angleterre.
Franchement, ce concert a été parfait mais cela ne
justifie pas les 100 euros que j'ai du débourser pour y assister
(entre 78 et 135 la place). Il est honteux de rendre inaccessible
un artiste qui ne souhaite en aucune façon faire payer ce
type de tarifs à son public.
Je ne
suis pas très au fait de qui instaure ces tarifs et si quelqu'un
pouvait me donner plus d'infos à ce sujet, je l'en remercie
d'avance !
Jacques Carbonneaux le 15 février 2008 - La
discographie de Neil Young - Tous
les articles sur Neil Young
Ci-dessous un court extrait de "A man needs a maid".
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COWGIRL
IN THE SAND - 14/02/2008
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LIKE
A HURRICANE - 14/02/2008
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DON'T
LET IT BRING YOU DOWN - 14/02/2008
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KEEP
ON ROCKIN - 15/02/2008
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ACTUS - Propos tirés du site http://news.fr.msn.com/
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Neil
Young a présenté son documentaire "CSNY
: Déjà Vu" au festival de Berlin. Il retrace
la tournée de CSNY en 2006 durant la guerre en Irak.
Ce documentaire signé par Young sous le nom de Bernard Shakey
comme ses autres films, "CSNY: Déjà Vu", qui emprunte son titre au
premier album du groupe, sorti en 1970, a été dévoilé en avant-première
mondiale au Festival de cinéma indépendant de Sundance (Utah, Etats-Unis)
en janvier. Il est projeté hors compétition, dans la section Berlinale
special du festival international du film de Berlin (7-17 février),
qui cette année réserve une place de choix à la musique, avec des
documentaires sur les Rolling Stones, Patti Smith, et une comédie
chantée de Bollywood "Om Shanti Om".
Le chanteur populaire de folk rock Neil Young a jugé que "la musique
ne peut plus changer le monde" vendredi à la 58e Berlinale, où il
présente son documentaire consacré à la tournée de concerts contre
la guerre menée en 2006 par son groupe Crosby, Stills, Nash and Young.
"Je sais que le temps où la musique pouvait changer le monde est passé.
Je doute vraiment qu'une chanson puisse changer quoi que ce soit.
C'est la réalité," a dit le chanteur canadien Neil Young lors d'une
conférence de presse consacrée à "CSNY: Déjà Vu". "Je ne pense pas
que notre tournée (à travers les Etats-Unis, ndlr) ait eu un quelconque
impact sur les électeurs", a ajouté le leader grisonnant de Crosby,
Stills, Nash and Young. A Berlin, Neil Young a profité de son passage
devant les micros pour envoyer quelques piques au président américain
George W. Bush, affirmant avoir encore "naïvement" besoin de provoquer
la réflexion chez son public. "Qu'est ce qui ne va pas chez George
Bush ? Il en faut du temps, pour répondre à cette question. Parlons
plutôt de ses qualités, ce sera plus bref!" "Il est en bonne forme.
Cela prouve qu'un homme de son âge peut se maintenir en bonne condition
physique" a dit Neil Young, âgé de 62 ans. Le chanteur a affirmé ne
pas voir de différences entre la guerre du Vietnam, contre laquelle
CSNY a milité à la fin des années 60 et celle menée par les Etats-Unis
en Irak, dénoncée par le groupe qui a chanté "Destituons le Président"
dans sa tournée de 2006, intitulée "Liberté de parole". "C'est la
même guerre, et elle blesse tout le monde. C'est une mauvaise façon
de résoudre un problème," a-t-il affirmé, ajoutant que les Américains
se sont leurrés s'ils ont pensé libérer l'Irak". "Ce n'est pas à nous
d'imposer la démocratie partout dans le monde", a-t-il dit.
AFP - vendredi 8 février 2008, 16h47 - http://news.fr.msn.com/
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- Autres actus sur 4waysite.com : http://www.4waysite.com/news_rumors/2008/index.htm |
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