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On n'est pas dans la m*!!#,
là... |
Ciel bleu, si bleu, pompes
à essence qui ont connu de meilleurs jours, pour sûr et, ce titre
"je devais pleurer aujourd'hui".
Blues ? Monsieur a dit blues ? OK Jaco, le gars au troisième
rang gagne la tringle à rideaux et le bottleneck Jack Daniels.
Cette chronique est la première que je vais écrire suite à la réception
d'un ensemble de galettes que m'a envoyée Brigitte de chez
Mascot
Records.
Il y a quelques temps Brigitte m'envoyait un mail
m'incitant à aller voir leur catalogue, je l'ai fait, j'ai été scié
par la diversité de ce que propose Mascot. J'ai interviewé
Ed le patron et fondateur de Mascot, je transcrirais
tout ça un de ces quatre parce que j'aime être précis et que ce
mec m'a touché.
Parti du métal le plus dur il a su diversifier son truc et aujourd'hui
il propose des disques comme celui là.
J'écoute cette galette en boucle depuis un bon bout de temps déjà,
je n'avais jamais entendu parler de Joe Bonamassa, pourtant
cela fait un moment qu'il est dans le circuit.
Je n'ai pas accroché tout de suite, il m'a fallu un moment puis,
c'est d'abord sa voix que j'ai retenu, son jeu ensuite, par petits
bouts, en fonction des titres. Comme souvent dans les galettes de
belouze il y a une reprise / hommage à un artiste là il s'agit du
Reconsider Baby de Lowell Fulson, ce n'est
pas ce titre dont je connaissais déjà la version de Stevie
Ray Vaughan et celle de Robert Cray qui m'a fait
tilter non, c'est le titre When she Dances qui m'aura
accroché mais, commençons par le début.
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Purple coat, purple coat |
Lorsque j'ai ouvert le
livret histoire de voir de quoi il en retourne, je me suis marré,
bah oui, sans faire mon cacou, vous ne trouvez pas qu'il ressemble
à Gilbert Montagné ce gus ? du coup j'ai regardé la
liste des titres des fois que The Fool...mais, non
celui là, il ne le chante pas.
Bon allez, peut être une autre fois, en attendant 11 titres composent
cet album. Les morceaux balayent divers styles de Blues.
Sans être démonstratif, Joe joue bien, très très bien
même, son style est fluide plutôt up tempo, on ne s'emmerde pas
un instant et en plus le mec chante, il chante superbement bien,
à l'entendre je me dis que soit il est né avec cette voix soit,
ce type a trouvé la recette qui donne ce côté usé juste ce qu'il
faut et puissant à la fois, voix de bluesman pour sûr, en tous cas
ça le fait bien croyez moi. Ses compos sont variées, électriques,
un titre acoustique aussi, tout y passe, simplement et avec facilité.
Les paroles, bah c'est du Blues quoi, entre les "depuis
que je me suis fais jeter par ma môme / j'ai plus d'appétit et j'erre
comme un fantôme" et les "je sais que je me suis comporté
comme un cloporte / mais baby, t'en vas pas en claquant la porte"
son coeur balance mais, un instant, je reçois un SMS du grand Jaco...la
réponse est non Jaco je ne balancerais pas l'auteur de ces
fabuleux lyrics, même si Neil Young est à court d'inspiration,
sans dèc quoi, bon j'en était où? ah oui, les paroles, bah, je ne
vois pas quoi dire d'autre.
Par contre je peux causer de la musique et là, c'est vraiment du
tout bon, non seulement le mec sait jouer mais en plus le groupe
autour de lui assure fort, la production est nickel, j'en suis à
un nombre d'écoutes pas avouable, je n'ai pas trouvé de défaut à
l'engin.
Je ne vais faire le descriptif de chaque titre, ce ne serait pas
vraiment mettre en valeur ce disque. Cette galette est bonne, variée,
c'est frais et cela fait un bien fou. Bien sûr comme à chaque fois
avec le Blues, on pense à la scène, je vais pour ma
part guetter la sortie d'un live, comme cela fait un moment que
Joe est dans le circuit cela ne devrait pas trop tarder.
Ce qui est sûr c'est qu'en faisant l'acquisition de cette galette
vous n'aurez pas envie de pleurer, au pire vous passerez un bon
moment. OK je vais me mettre un fois de plus son When she
Dances, puis j'enchaînerais avec le Reconsider Baby
(écoutez le hurler, ça le fait) et puis... et puis je vous souhaite
de prendre autant de plaisir que j'en ai eu en découvrant Joe.
Bonne écoute à tous ceux et celles qui se procureront cet album.
Merci Brigitte.
Ricardo
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