Voici
un album pour lequel j'ai craqué sans aucune forme de concession,
KOB est un vrai groupe de métal, vous en apprendrez plus
sur eux en lisant l'itw que j'ai réalisé courant Juin,
Jaco va faire le nécessaire afin que le lien vous soit accessible.
KOB est un groupe français,
s'il en est parmi vous qui avez un préjugé quelconque,
ils peuvent aller faire autre chose, pour les autres, installez-vous
pour la suite parce que pour le coup on a droit à un album
de très bon niveau.
Le groupe se compose de Stéphane
Graziani au chant, Thierry Huylebroeck à la guitare, Rodolphe
" Rudy " Bousquet à l'autre guitare, François
Mazetier à la basse et enfin last but not least comme dit
l'autre Bruno Laguilde au marteau piqueur.
Un constat s'est imposé tout
au long des écoutes de ce disque, ces mecs jouent ensemble
et faut voir (entendre aussi) de quelle façon, le son du
disque est excellent quant à la production dans laquelle
Thierry s'est investi, est bestiale.
Alors quoi qu'est-ce comme genre de
zique ?
C'est un ensemble d'influences de ces
trente dernières années de métal digérées
et servies à leur sauce, dans le tas j'ai pu discerner, Judas
Priest, Black Sabbath, Dio, BÖC, AC/DC, Van Halen, que des
nains quoi
L'intérêt du truc n'est
pas tant de savoir qui les a inspirés mais plutôt ce
qu'ils en ont fait, alors entrons dans le vif su sujet.
Strafe the Underdogs ouvre le bal,
un moteur d'avion se fait entendre des bruitages à la guitare
et c'est parti, cette chanson est un hommage à Judas Priest,
rythmique carrée de chez carrée parties d'un gratteux
à l'autre maîtrisées de façon magistrale
et
la voix de Stéphane, cette voix est dans le ton de
celle grand Rob Halford, le métal God himself, soyons clairs,
ce n'est pas une copie chantée par un clone vocal, c'est
bel et bien un putain d'hommage et réussi en plus.
J'ouvre une parenthèse pour
faire savoir que l'ensemble des critiques leur étant consacré
s'arrête à cette évidence, la voix de Stéphane
et celle de Rob sont incroyablement proche, pour ma part je trouve
cela injuste et dommage, fin de parenthèse.
Love to Love déboule à
la suite intro de guitares / batterie à donf, registre un
peu plus speed que la précédente, celle là
elle doit coucher tout le monde en live.
Reverend Colleen change l'ambiance
instaurée jusque là, cela devient plus
lourd,
fermez les yeux vous entendez le rire démoniaque d'Ozzy dans
votre tronche ? non ? écoutez encore, le passage " a
cappella " accompagné par l'orgue, vous ne voyez pas
Ozzy sur fond d'église démolie gesticulant et grimaçant
? non ? écoutez encore
Return to the basics reste dans le
registre de Love to Love le chorus des gratteux est un régal,
la basse est fusionnée dans la batterie ou l'inverse.
Stakeout déboule avec Stéphane
hurlant ses " Higher, higher ", tempo la encore carré
de chez carré guitares à l'affût et putain quelle
voix (je l'ai déjà dit ?).
Bad news from Hell avec l'intro clin
d'il aux frères Young, que dire de cette chanson si
ce n'est que rien ne
cloche ?
Last
Dawn ce coup là l'intro m'a fait penser au grand (ne confondez
pas taille et grandeur) Dio sur " The last in line ",
excellent morceau, encore un qui sur scène doit faire mal.
He's coming et ses claviers suivis
de près par les gratteux qui ont décidé que
sur ce coup là, il n'y aura pas de prisonniers, grosse claque,
heu.. je vous ai parlé de la voix du hurleur ?
Better of Mad ce morceau là
est pour moi celui de Thierry, bien sûr le tapping qu'il nous
balance suivi des effets de vibrato type "dive bombing "
nous ferons penser à..ou encore à
juste pour
rire, que les gratteux qui liront cette chronique et achèterons
cette galette essayent de jouer la tournerie, ils comprendront.
Autre chose, écoutez le chorus, mélodique, technique,
tout y est, une tuerie, je voudrais bien voir la tronche du batteur
après celle là.
Bleeding Soul clôture le disque,
et de quelle façon. C'est le morceau lent du disque, pas
un slow mais bien un morceau lent, arpèges sur acoustique
appuyé par une ligne mélodique à l'électrique
et des claviers imbriqués à la perfection.
J'ai craqué sur le gimmick à l'électrique joué
par Thierry, un truc facile en Do m'a t'il dit, putain je le hais,
c'est trop beau.
Tout le disque est chanté en
anglais, ce serait banal si les paroles n'étaient pas d'un
niveau aussi bon, elles ont été pensées et
écrites en français puis traduit par Stéphane
et Christophe " Skatman " Scattolini.
Christophe a aussi " coaché " Stéphane en
studio pour que la prononciation soit la bonne, le résultat
est là et bien là.
Enfin je tiens à souligner le
travail fait au clavier, programmation incluse par " Manu "
Pitois et Pascal Bony, Manu a tissé et c'est bien le mot
une ambiance sonore qui va des bruitages aux parties de claviers
qui s'intègrent si fort dans les morceaux que leur présence
est par moments indétectable à moins d'écouter
au casque.
Je le dis encore, j'ai craqué,
il me manque un truc, les voir en live, il est évident que
ces morceaux sont pensés pour la scène, on sent la
gniaque sur le disque alors en live
Les journalistes attribuent des notes
aux disques, je n'en suis pas un, juste un mec passionné
alors je vais leur attribuer des
lettres, sept au total R.E.S.P.E.C.T
Ricardo
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