C'est un album qui ne
ressemble à aucun des précédents et pourtant
on a la sensation d'avoir quasiment déjà entendu chaque
titre sur un autre disque de l'auvergnat.
Oui des guitares " vintage " il y en a et c'est Jean-louis
Murat qui en joue, un peu de la même manière que sur
le " Mustango Tour ".. c'est à dire un peu "
bruitistes ", un peu désordonnées, mais un peu
moins que sur scène car c'est un album studio quand même
!
Il y a des guitares acoustiques aussi.
Notre
coup de cur va à " l'au-delà ", le
"single ".
Denis Clavaizolle ne joue que sur quelques titres, " Libelulle
" et " foule romaine". Murat a dit dans une interview
presque drôle donnée au magazine Magic que Denis avait
fait " quelques trucs ". Et l'on constate que Miossec
n'a plus Jouan, Murat n'a plus Clavaizolle et les deux derniers
disques des chanteurs sont bien davantage qu'un cran en dessous
des précédents.
Cela est juste une constatation, ça doit être le hasard
Quant aux textes du " Moujik et sa femme ", s'ils se veulent
plus explicites que ceux des autres albums. Ils ne dégagent
pas le subtil d'antan.
Depuis Mustango, Murat est passé par le XVIIème siècle
et sa Dame Deshoulières puis par l'expérience des
Ranchéros (ce n'est ni un manque de temps ni d'espace qui
sont les raisons de notre absence de chronique).
Et pour " le Moujik et sa femme " on s'attendait à
mieux. Tout simplement.
http://www.jlmurat.com/
Julien
Chosalland
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