Depuis la tragédie lituanienne,
se " jette-on " sur un album le jour - à 9 heures
devant les portes - de sa sortie comme on le faisait avant ?
Pas sûr.
Pourtant, l'effervescence médiatique
autour du " Lilith ", nouvel album de Jean Louis Murat
aurait pu nous y pousser.
Aussi, un album de 23 titres, ça peut faire peur. Dur à
digérer. Il faudra des mois. En outre, il n'est pas très
cher cet album. Alors, on peut se laisser tenter.
" Lilith " c'est le malade
" Moujik " qui nous faire part de sa convalescence.
Les textes sont plus travaillés, l'absence régulière
d'arrangements est bénéfique.
Les guitares sont très présentes, elles sont même
partout. De tous types.
Les parties et surtout le son de la batterie, contrairement à
ces guitares, ne sont pas très agréables.
Murat a causé de partout, ça nous agace. Les temps
forts de l'album (" le voleur de Rhubarbe " - avec Denis
Clavaizolle - ou " Emotion " par exemple) en revanche,
ramènent à Murat.
A de nombreux passages on se dit qu'on a déjà entendu
cela sur le " moujik et sa femme " (" la nature du
genre " et " vaison la romaine " en autres).
L'homme dit avoir écrit ces chansons pour la scène
mais on a peur de savoir à l'avance comment se dérouleront
les concerts.
Banalement on pourrait dire "
il y en a pour tout les goûts ". Pas si sûr.
Julien
Chosalland |