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Slipknot
The subliminal Verses

Slipknot nous a jeté ce disque en pature juste avant les vacances, ils se doutaient bien qu'écouter cette galette en plein farniente allait susciter des réactions, je confirme, putain la baffe !!!

Je n'avais pas vraiment aimé son prédécesseur, Iowa, la magie du truc ne m'est pas apparue, la première "chanson" étant un type qui hurle "mort, mort" je sais cela fait moins d'effet lorsque l'on traduit. Non décidément cela ne le faisait pas, j'ai fini par apprécier People = Shit (les gens = de la merde...) et le refrain de celle qui si t'es 555 j'suis 666.

Le son était...je ne sais pas, différent, moi je l'avais acheté parce que les mecs que j'aime dans les canards de métal parlaient de "Blast beats", je voulais entendre parce que celle là je ne l'avais pas dans ma collec. Ouais, bah bof.

N'empêche que leur disque puis le DVD se sont bien vendus, ils sont devenus riches et...cons, se sont "pas officiellement" séparés mais, "officiellement" retrouvés. Et pourquoi ? Ben là je dois admettre que c'est sans avoir la réponse à cette question que j'ai acheté les "Versets subliminaux", allaient-ils me conditionner inconsciemment afin que je m'achète un masque de vilain de la mort et que je sorte dans la rue en hurlant "Reviens Léon, ils ont pas fait le même et ça va être un carton" ? demande Jaco en délire...

Presque, non sans rire, je me rapelle, je rentre le CD dans mon autoradio, baisse les vitres pour éviter leur implosion cause que y jouent fort d'habitude et là, l'intro Prelude toute...douce, suivi du premier "vrai" morceau The blister exists tout aussi tranquile jusqu'à la fin où le chanteur commence à s'agiter.

Le groupe avant la sortie de ce disque a convié la presse du monde mondial de la terre comme dit l'autre, à écouter 5 morceaux, tous les journalistes ont écrit "là, les mecs, c'est plus ça, c'est vrai quoi les morceaux sont relax, z'ont plus la gnaque..."

Devait pas y avoir Three nil dans le tas, première giffle, l'intro et le premier morceau permettaient d'entendre la voix douce et calme du hurleur, les gratteux et leur arpèges...le son, oui le son plutôt bestial, clean bref l'écrin parfait puis arrive le Clown et sa double grosse caisse, ouah putain, le temps de comprendre et là je me rends compte qu'on entend les gratteux et quel jeu !!! Pourquoi ils avaient planqué ça avant ? incompréhensible, écoutez ces mecs jouer c'est...trouvez vous même le superlatif.

Duality et Opium for the People s'enquillent à merveille, c'est même pas pied au plancher, la semelle racle le bitume, brutal ? non, puissant ? putain OUI. Circle calme le jeu, Welcome n'est pas non plus survolté, arrive Vermillon d'après les Slipknot "la putain de meilleure chanson", z'ont pas tort les mecs.

Si comme moi vous aimez entendre l'ampleur de cette zique au casque, Pulse of the Maggots va faire le vide en éliminant ce que vous aviez entre les oreilles, et en plus je m'en lasse pas. Before I Forget calme de nouveau le jeu, comme Vermillon Part2.

En fait c'est juste pour que l'on puisse respirer et peut-être croire que c'est fini, putain on est vivant...bah si c'est le cas, pas pour longtemps, The Nameless, The virus of Life et Danger...Keep away font nous claquer la lourde sur les doigts.

Le boulot qui a été fait par le groupe au niveau des compositions, des arrangements est bestial, il y a une galaxie entre Iowa et cette galette, et que dire de la production...

Cela a été produit et enregistré chez Robert Houdin aux states, ce gus était le célèbre Houdini qui s'échappait de partout où on l'enfermait, sauf de sa dernière prison, il était dans un sac avec des chaines, plongé dans l'eau et...il en est mort.

Paraît que l'on ne s'échappe pas de la mort, moi je crois qu'il a trouvé le moyen parce que pour qu'il y ait autant de différence entre la galette d'avant et celle-ci...il y a forcément eu de la magie.

Ricardo