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Voici un groupe
que j'ai rencontré la première fois qu'ils ont débarqué
en France.
C'était lors d'un tremplin Metal organisé par leur
label Mascot Records, Winds of Torment allait
gagner ce tremplin et remporter le contrat avec Mascot.
Le souvenir de cette soirée m'est particulièrement
cher parce que j'y ai rencontré un mec pas comme les autres,
avec son jean usé et son T-Shirt blanc, ses yeux bleus délavés
et son regard qui ne laissait rien passer, j'ai découvert
Ed le patron de ce label. Ed, c'est un mec qui a monté
son label pour distribuer la musique qu'il ne trouvait pas dans
les magasins, il a commencé par le Metal extrême, fan
hardcore de Ancient Rites il a ensuite poursuivi sa route
vers d'autres genres et d'autres styles. J'ai passé la soirée
à regarder les groupes jouer, on était là à
discuter de nos gratteux préférés, des groupes
qui nous on marqué et, je lui ai avoué, que j'étais
là, ce soir, pour VolBeat.
VolBeat venait de sortir le premier vrai CD The Strengh
/ The sounds / The songs, je l'avais pris en pleine tronche,
je lui ai demandé à Ed, où il les avais
trouvés, il m'a dit "dans un club, ces mecs jouaient
et, j'ai tout de suite voulu les signer". Il a voulu les
signer mais, il n'y a avait pas de branche au sein de son label
qui corresponde à leur musique alors, il en a créé
une pour eux: Rebel Monster.
Il y a quatre mois, Brigitte l'attachée de presse
de Mascot m'envoyait ce second album, OK au bout de ces quatre
mois, j'appuie sur pause le temps de la chronique et je m'y
remets.
Résumer la musique de VolBeat est simple: c'est du
Rock n' Roll, Michael Poulden leur chanteur
a été bercé par le son des sixties, ses parents
adoraient le rock n' roll de l'époque puis ils sont passés
à la soul sucrée du label Tamla Motown,
Michael à grandi avec entre autres influences
Diana Ross et les Supremes.
Sur The Strengh... il reprendra le titre I only wanna
be with you une tuerie.
Ce second est beaucoup plus abouti, mature, sec, brutal, direct.
Écouter ce disque c'est comme monter sur un ring pour boxer
chez les mi-lourds.
Cela ne m'était
pas arrivé depuis No sleep 'til Hammersmith
de Motörhead, ce disque m'a fait l'effet d'un uppercut
au foie.
Vous ne connaissez pas la sensation ?
Simple, douleur, étoiles devant les yeux, déséquilibre
et tout ce que vous entendez c'est un putain de bruit de fond, cela
dure deux minutes, l'air revient et, vous jureriez qu'il ne s'est
rien passé.
Si The Human Instrument et Mr & Mrs
Ness ouvrent le bal toutes rythmiques dehors, The
Garden's Tale vous endort et Devil on Blue
cat Song vous colle se putain d'uppercut.
C'est alors que déboule The Sad man Tongue
et là, trop tard pour une prière, River Queen
et Radio Girl avec leur refrain imparable vous entourent
et vous matraquent de tous les côtés.
A moment Forever ne lève pas le pied et arrive
Soulweeper # 2 titre fantastique à tel point
que You or Them et DOA vous apparaissent
comme une délivrance.
VolBeat vainqueur aux poings.
Ricardo
PS: Le clip de The Garden's Tale est facile à
trouver sur le www.youtube.com,
vous comprendrez mieux
PS bis: J'ai fait écouter cet album à Jean
(Fontanille), je me souviens de ce qu'il m'a dit "j'adore,
c'est une tuerie, j'entends tout ce que j'aime chez Metallica sans
ce que je n'aime pas chez eux". What else ?
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