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Beau temps, sympathique accueil,
et agréable repas dans ce café du 59 de la rue
de Charonne. Que désirer d'autre me direz-vous ? Et
bien, justement, tous ces petits agréments de la vie
ne sont que des hors d'œuvres à coté du
plat principal annoncé : A 21h30, Eric Gombart et Carola
Vossen viennent nous offrir leurs chansons tirées de
leur (superbe) CD (voir http://www.laguitare.com/ericg.html
).
La salle est au sous-sol de ce café. C'est une jolie
cave voûtée quelque peu semblable à celle
du slow club, avec un petite scène, un bar et déjà
quelques tables bien remplies. C'est une salle propice aux
ambiance feutrées.
Eric nous présente Carola, charmante jeune Hollandaise,
respirant l'art à grands poumons. Leur collaboration
est l'heureux fruit du hasard. Carola devait à l'origine
faire quelques dates avec un guitariste rencontré dans
le métro : Patrick Hans. Mais Patrick s'étant
trouvé indisponible, il a proposé à Eric
de le remplacer. Ensuite, la magie a opéré.
Leur répertoire est essentiellement
jazzy, avec quelques incursions acrobatiques en terre Brésilienne.
Acrobatique coté guitare, avec une technique époustouflante
d'Eric, et toujours son touché sensible (il joue sur
une Godin électro-acoustique, cordes nylon). Tout semble
facile en le voyant, pourtant, la complexité de certains
morceaux est on ne peut plus effrayante pour mes yeux et mes
doigts d'amateurs. Acrobatique aussi coté chant, ou
Carola fait réellement des prouesses. Elle possède
une superbe tessiture vocale, et sur cette petite scène,
elle apporte une réelle bonne humeur et un sens du
swing élégant. Il y a des passages franchement
sur le fil du rasoir que le duo exécute magistralement
et avec une complicité et un plaisir évidents.
Entre le quatuor des "Superpickers"
et ce duo avec Carola, Eric nous démontre qu'il est
un guitariste curieux et de bon goût. En tous cas, ici,
tous deux réussissent une véritable et rare
osmose guitares/voix dans un répertoire des plus délicats
qui soit à jouer et à chanter.
Grand bravo à tous deux
et grand merci pour leur gentillesse.
JPH
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