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Ah voilà un vrai coup de cur que je vous offre, un
mail reçu envoyé par Anne guitariste et seconde
voix voir bassiste sur (entre autres) le titre Unreal,
un lien vers une page Myspace et...
Et bon sang, je découvre un titre, Wherever I Stand
qui pourrait être moins significatif sans la voix d'Antoine,
ce type chante avec une tessiture située dans les médiums
oui bon mais ce titre possède une caractéristique:
ses cris.
Je pensais que cette façon de hurler venait d'Antoine,
mais Anne m'a dit que tout le monde se trompait, tous
ceux qui ont rédigé une chronique sur leur disque
se sont plantés.
A la réflection, certains diront que c'était 50/50
d'autres, comprendront que composer des titres aussi fort que ceux
de ce disque fait que l'on s'y implique complètement hors
Anne, est la pierre angulaire du groupe.
Antoine est aussi un sacré gratteux avec une prédilection
pour la Wah-wha et la saturation, son jeu et celui d'Anne
donne une couleur particulière à ce disque.
Dry Can c'est du Rock, du vrai, bien sec Ludovic et
Christopher (batteur et bassiste) viennent compléter
le duo Anne / Antoine.
Anne a comme je l'explique plus haut, composé tous
les titres partageant deux d'entre eux avec Antoine, vous
l'aurez compris, ces deux là sont le ciment du groupe.
Tous les textes sont chantés en anglais avec une maîtrise
hallucinante du phrasé et de la prononciation, les sujets
abordés sont loin d'être cons ou dénués
de sens et même lorsque, et c'est très majoritairement
le cas, la mélodie prime, une force émane de ces titres,
écoutez Unreal, ses churs, sa mélodie,
son chorus de gratte noyé dans cette foutue Wah-wha accompagné
d'arpèges en son clair, c'est superbe.
Touché je le suis, en plein cur, savoir que des groupes
comme celui ci existent est un truc gigantissime qui me donne la
banane, les titres s'enquillent à merveille, du premier le
Wherever I Stand qui est un vrai tube avec refrain
qui tue, Leader et ses accords punchy que subliment
la voix d'Antoine alors qu'Anne fait des churs
genre années 70, tout est à sa place, tout, absolument
rien ne manque.
Un titre me fascine sans que je sache pourquoi ou plutôt non,
sans que je ne sache en expliquer le pourquoi et au fond, c'est
mieux comme ça, je réfère à October
the 19th chanson d'oubli, de lassitude ? Je ne sais pas
et je m'en fous, elle est belle, Antoine est magnifique tous
accompagnent ce titre avec maestria.
Cela aurait pu être See what you're In le titre
d'avant, c'est Anne qui mène la barque, le titre est
en mid tempo et pendant longtemps il a été mon favori
mais October...perdure.
Ring et surtout le dernier titre, Fake
viennent conclure ce court, trop court album, il dure moins de 40
minutes mais putain quel talent, quel disque. Cette chose est un
truc rare, il en émane une véritable ambiance, comme
une atmosphère particulière, une douceur, une force
bref, un esprit.
J'ai un regret, ce disque ne dure pas assez longtemps, je l'écoute
en boucle encore là, en ce moment en écrivant cette
chronique, je découvre encore les voix que fait Anne
sur Fake, toujours aussi beau et Antoine et ses "hooo/get
out" le chorus démentiel le mid tempo les voix...
Je suis total In Love.
Laissez vous séduire, il n'y aura aucun regret.
Ricardo
Dry Can c'est: Antoine Abinun (voix / guitare/
basse sur Fake), Anne Lupieri (voix / guitare/ basse sur
Unreal, See what you're In et October the 19th), Ludovic Die
aux drums et Christopher Mouron à la basse.
Leur Myspace contenant un clip:www.myspace.com/mydrycan
Leur site: www.drycanmusic.com
Acheter cet album:
www.drycanmusic.com et auusi à FNAC Champs Elysées
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