Vous
savez à quoi on devine que ce que l'on tient dans la main
est une pépite ?
C'est simple, vous pouvez l'enterrer aussi profondément que
votre mémoire est capable d'oublier et, lorsqu'un jour, vous
le déterrez, son éclat est intact.
Ricky c'est...
Regardez moi cette gueule, parce que ce mec en a une de gueule,
les traits taillés à la serpe et de l'amour dans le
regard.
Ricky, son compteur s'est arrêté quelque
part vers la fin de années 50 voire, début 60. Cur
de rebelle ? Ouais ce mec en a certainement un qui bat, et fort.
Je ne suis pas un type nostalgique, la musique de Ricky
avec ses relents de Flamenco Rock, de Rock n' Roll
et de Rumba me touche parce qu'elle me rend insouciant.
Heureux aussi, entendre un mec chanter en espagnol, en anglais,
en français sans se poser de questions, juste parce que ses
textes s'y prêtent, oui, ça me fait craquer.
Ce mec est un rayon de soleil, un vrai, un beau.
Son disque s'appelle "Firmament", c'est bien là
qu'il se situe, sa musique s'adresse à des gens heureux,
ouverts à une poésie simple à la limite naïve
et putain, c'est si beau.
Ricky n'en vendra pas des camions de cette galette,
il ne deviendra pas riche non plus mais au fond, je crois que la
richesse, ce mec la possède déjà, il a ce qu'aucune
montagne de fric ne pourra jamais acheter: la sincérité.
Desde
luego, Ricky, no te rindas, por favor, no te rindas.
Ricardo
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