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Le
retour de la fierté, voilà le titre de cet album.
Mike Tramp et son Tigre Blanc nous reviennent et le
ton se veut donné.
Je n'ai jamais été fan de White Lion, pas plus de
Mike Tramp que de Vito Bratta son gratteux dans les
80's, ces mecs jouaient dans la catégorie Métal US sirupeux de merde.
Je ne pouvais pas encadrer leurs hits, Wait ou When
the children cry, la crinière peroxydée de Mike et
sa tronche de premier de la classe.
Le temps a passé, je suis à une table avec Yann Armellino
et ses deux compères de son label, Why Note, on parle des
derniers disques sortis et le sujet tombe sur ce White Lion,
malgré ma réaction, Stéphane me dit que je devrais écouter ce Return…
Pas écouté, bien sur, en gros con que je peux être, je ne l'ai pas
écouté et puis, j'ai reçu Rock Hard et son sampler et là, un titre,
crétin en apparence, m'éclate la tronche sans préavis : Dream.
Cette voix, un poil vieillie, c'est Mike Tramp, le gratteux
à changé mais, en fait au son et à l'intuition, je sens qu'il y
a plus que ça.
J'achète la galette et là, quitte à me répéter, j'avoue toute la
connerie des mes préjugés remontant à loin.
Ce disque est un vrai bonheur, certains des textes contenus sont
les plus beaux que j'ai entendu depuis un bail de la part de ricains.
Sangre de Cristo (littéralement sang du Christ) ouvre la
bal, chanson dont le texte est une merveille, le tempo varie en
fonction des passages, bien que d'une douceur apparente, le texte
contraste, un putain de texte.
Mike n'est pas devenu un objecteur de conscience, ce mec
à vieilli, ce disque n'est bien sur pas un pavé dans la mare ou
un pamphlet comme disent ceux qui se la pètent, juste un
bon disque.
White Lion a un public alors, il faut aussi ne pas trop le
déstabiliser, bien qu'un titre comme Dream soit un tube absolu,
Set me Free remet en place un texte plus pointu et
I Will ressemble à un dialogue père / fils ou les sentiments
sont exposés.
LA tuerie de ce disque se nomme The Battle of
little Big Horn, celle ou le général Custer mourut, ce titre
raconte ce jour avec le regard de Custer venu chasser les
Indiens pour cause de terrain aurifère et, celui des Indiens
menés par Sitting Bull, les même mots, la même rage,
pas pour les mêmes raisons bien sur et, un seul vainqueur,
la mort.
Comme pour le premier titre Sangre de Cristo, le tempo varie,
ce texte est lui aussi magnifique, Mike à sublimé de ces
mots un truc aussi atroce que ce massacre en écrivant des
mots qui auraient pu être pensés par ces deux hommes,
la conclusion aussi aurait pu être partagée par ces
deux là: au delà de la gloire, de l'instant, du souvenir
: jamais rien ne sera plus pareil.
Trois titres vont finir ce disque si c'est la version normale que
vous avez achetée ou piraté.
Ils sont bien, bons même mais en fait, au-delà de The Battle…
de mon point de vue cela se finit gentiment.
Le retour de la Fierté donc, je peux comprendre, je vous
souhaite de le pouvoir aussi mais rassurez vous, vous pouvez décider
de garder vos préjugés et rester cons. Cela ne m'a pas tué tout
ce temps là alors, faut croire que cela ne vous tuera pas non plus.
Ricardo
PS : Sur ma version, il y a deux titres live en plus…Wait et
When the Children Cry bien sur, quels autres titres, hein
?
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