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Cela a commencé il y a quelques mois par des échanges de messages entre nous, Manu m'écrivait que son nouvel album allait enfin sortir, près de trois ans après son précédent The Bounder.
Un album de Manu Livertout, le seul et unique Cow-Boy Métallique de cette galaxie, ce n'est pas n'importe quoi.
D'écrits, on est passé au téléphone, il m'explique alors que ce disque, est un retour aux sources, bien sur Guillaume Bideau l'ami de toujours reste avec lui mais, aux manettes.
Un autre message, avec un lien vers son serveur perso et quelques mots: prends l'album et appelle moi.
Entre ces deux derniers événements, passe le temps qu'il me faut pour découvrir ce The sweet path et là, force est de constater ce que m'avait écrit puis dit Manu: c'est un retour aux sources.
The Bounder aura t'il été une sorte de récré ?
En tout cas The sweet path marque le retour vers son univers de base, les compositions 100% instrumentales. Dès Summer's party, le premier titre le ton est donné, ce sera Rock & Classe.
Le son n'a rien de comparable avec le précédent méfait, ici cela sonne plutôt comme un excellent Satriani, ce mélange de dynamisme et ce côté un peu sec font mouche. Comme ce Summer's party est totalement enjoué, le disque commence très fort.
Doggy Punk reprend là où son prédécesseur s'arrêtte, en accélérant le tempo au passage et le constat reste, le son conconté par Guillaume et Manu fait mouche, c'est du très grand Manu.
Cet album a un truc à part, on ne met pas tout de suite le doigt dessus, mais à l'écoute des titres qui s'enquilent comme à la parade, le sentiment qu tous sont liés, que leur place dans le disque ne doit rien au hasard, se fait sentir.
Je ne dirais pas que les titres amènent une montée en puissance, dès le premier titre tout est là, c'est plutôt que ces On the Edge, Shape of Things et autres Waiting for Love, i don't Care ou The meaning nous font découvrir peu à peu une image que l'on ne voit que par fragment en passant d'un titre à l'autre.
Je ne sais ce que vous verrez ou imaginerez à son écoute, perso, c'est une plage Californienne que j'ai aperçu, avec soleil, jolies filles et musique à fond.
The sweet Path marque le retour de Manu aux affaires, le virtuose, le musicien, le compositeur hors pair. Le mec qu'on aime quoi. Je crois qu'avec cet album, Manu atteint une sorte de maturité, comme si définitivement il assumait ce guitar hero qu'il est, ce mec immense qu'il devient lorsqu'il tourne le potard de sa gratte.
Welcome back Cow-Boy.
Ricardo
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