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Voilà un disque de l'univers des jeunes musiciens qui perpétuent la musique Reinhardtienne.
Et Romain Brizemur en est. Aprés des études guitaristiques traversées dans l'univers du jazz autant que du classique, récompensées par de multiples prix obtenus en guitare classique, musique de chambre, harmonie et contrepoint.
Sur le plan de la discographie, c'est déjà une dizaine d'albums réalisés dans des univers variés et avec des musiciens d'horizons multiples. Nous avions d'ailleurs réalisé une chronique au printemps 2011 à propos de l'album partagé avec Claude Tisandier "Django' Dream", retracant l'univers de l'époque ou Django / Hubert Rostaing.
Le nouvel album présenté ici illustre complétement l'aspect évolutif de la musique de Django.
En effet, il faut avoir en tête le parcours particulièrement riche de cette musique que l'on a appellé "Le Jazz Francais " dans les années 40.
Ce parcours extraordinaire qui a emmené le jeune Django dés ses 16 ans à accompagner les grands accordéonnistes musettes de la fin des années 20, jusqu'au Be-Bop des années 50, passant par des formations de type Quintet à cordes avec le fameux Michel Warlop ou Steph. Grappelli, Quintet à cuivres avec G. Levêque ou H. Rostaing, et même un big Band au milieu des années 40. Sans compter des participations avec des personalités du jazz tels que Coleman Hawkins, Benny Carter, Duke Ellington ou Dizzy Gillespie.
Donc, c'est dans cet esprit d'évolutivité de la musique que Romain Brizemur a mis en place dans son album des morceaux standards de la musique reinhardtienne comme Swing41, Lulu Swing, Swing Gitan, Swing39, Swing41 et même le fameux Minor Swing en y intégrant des sonorités tantôt jouées dans la tradition, tantôt personnalisées, voire même triturées au fil des participations d'instruments tels que la clarinette, le violon alto, le violoncelle, et l'accordéon.
Intercalés parmi ces standards, nous trouvons quelques compos de Romain Brizemur, illustrant une jolie culture musicale, ainsi qu'une compo. du contrebassiste André Bonnin.
Cet album présente des facettes interressantes ou les contrastes improvisés invitent l'auditeur à une écoute attentive.
Daniel Aubry - 21 décembre 2012 - http://www.romainbrizemur.com
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