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Un autre coup de coeur avec cette OM toute de noyer vêtue du luthier Richard Baudry.
Coup de coeur pour deux raisons, la première est que cette guitare sonne merveilleusement bien, offre un excellent confort de jeu et répond à tout ce que l'on peut attendre d'une OM pour le finger-picking, le blues et le folk. Un joli grain boisé dans les médiums, des basses généreuses et des aigus cristallins.
La deuxième raison est bien sûr le prix car si vous ne le savez pas encore, Richard Baudry fait partie de la 3ème génération de luthiers dont il est l'un des plus confirmés avec Grellier, Fejoz, Brua, Beaujouan et autres.
Une "Baudry" a ce prix est donc tout juste un vrai cadeau pour ceux qui n'ont pas les moyens de se payer un modèle orné de nacre et d'essences rares.
Quand on parle de modèle économique pour un luthier de son rang, cela veut dire que tout ce qui est coûteux dans une guitare mais qui n'intervient pas dans le son de celle ci est volontairement occulté. Incrustation et travail de marqueterie sont ici mis de côté, choix des essences purement mécaniques et non sur l'aspect rareté, compromis dans l'acastillage (mécaniques), vernis plus fin. Bref, tout est fait ici pour baisser les coûts de production de l'instrument et donc le prix de vente.
Ceci étant dit, ce type de modèle reste un instrument entièrement réalisé à la main avec les mêmes soins apportés que sur un modèle plus onéreux.
De plus, la sobriété a réellement son charme et c'est aussi ce qui plait à certains dont je fais partie.
Pari réussi Mister Baudry, beau boulot et très bonne guitare.
A suivre sur les pages de laguitare.com pour le prochain salon d'issoudun, son modèle hybride avec double sortie (électro et électrique).
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Baudry économic OM model
Spécifications:
- Table épicéa européen;
- Fond et éclisses en noyer français;
- Touche, fileterie, placage de tête, chevalet, bouton de mécanique en ébène du Gabon;
- Manche acajou du Honduras
- Rosace noyer
- Prix : 3400 euros (avec les mécaniques waverly, 3 100 euros sinon)
En savoir plus sur Richard Baudry
Ael et Jacques Carbonneaux - Octobre 2011
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