Après une pause bien méritée (il fait curieusement très chaud dans la salle) le trio de Serge Lopez passe aux commandes. (Toulouse est ce soir à l'honneur.)
On y retrouve, par ordre alphabétique et de gauche à droite, Jacky Grandjean à la basse, Serge Lopez à la guitare flamenca et Pascal Rollando aux percussions.
Les pièces instrumentales et les chansons alternent et l'on goûte ainsi encore mieux les qualités de ces deux genres.
Dans les pièces instrumentales, on retrouve toujours la fouge et la précision qui caractérise les compositions de Serge Lopez mais en plus Jacky Grandjean est (lui aussi...) hallucinant de virtuo-sité et de musicalité. On assiste donc à de véritables dialogues entre la guitare et la basse. Discrète-ment mais sans faillir, Pascal Rollando soutient ses deux compères en maintenant un rythme très très « caliente ». L'ensemble est ... totalement extraordinaire !!!
Les chansons (en espagnol, bien sûr) sont très réussies et les textes ont beaucoup plu (à ceux qui comprennent l'espagnol). De belles mélodies avec une voix idéale pour ce type de répertoire : un timbre grave, minéral et pourtant légèrement velouté. L'accompagnement met bien en valeur la voix de Serge Lopez et, en particulier, des sons de basses ... à fondre !
Malgré une chaleur accablante (nous sommes en tee-shirt !), le public est totalement séduit et se refuse à les laisser partir. Ils partiront quand même (forcément) après un dernier rappel sans les instruments :
Les célèbres « palmas » démarrent au rythme des applaudissements de la salle puis se compliquent progressivement et lorsque l'intensité atteint des sommets, l'ensemble s'achève fortissimo sur un chant bref... Ébouriffant et magistral !!!
Hubert Bayet - Novembre 2011
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