ARGUS - de Wishbone Ash - 1972

   Certainement le plus abouti des disques de Wishbone Ash. Ce groupe possédait deux guitaristes fabuleux - Andy Powell et Ted Turner - aux styles complémentaires, inimitables, qui jouaient à l'unisson sur les solos (twin guitars). C'est un groupe rock, mais qui tranche complètement avec toutes les productions de ce genre. D'autant plus à l'époque. Le travail des guitares est époustouflant, basse comprise, des intros et des solos imaginatifs, sautillants, moyenâgeux ! Il y a la une matière inépuisable à exploiter pour tout guitariste curieux.

HOUSE OF LOVE - House of Love - 1990

  L'album au papillon. De la pop haut de gamme basée essentiellement sur des guitares électriques d'un maître de cérémonie éblouissant : Guy Chadwick. C'est un des albums qui ramenait enfin les guitares sur le devant de la scène.

 SYLVIE - Michel Haumont - 1977

  Parce que c'est le disque avec lequel j'ai appris le picking. A l'époque ce 33 tours se vendait avec les tablatures à l'intérieur. Avec les CD, ce genre d'initiative a disparu (surtout pour les myopes). Disque très sensible de Michel Haumont, avec des jolies chansons plutôt faciles à apprendre.
Coup de cœur pour "Willy O'Winsbury" à jouer à deux guitares. Mais personne ne veut le faire avec moi dans l'équipe de laguitare ?!?!?

FIVE - JJ Cale - 1979

  Mon JJ Cale préféré. On n'y trouve aucun des "tubes" qui ont fait sa réputation. Pourtant, c'est l'album de la maturité technique et sonore. Une grande inspiration mélodique, le tout souvent sur 2 accords ! Avec parfois un solo sur une seule note ! Bref ! Du très grand JJ Cale. Un véritable chef d'œuvre de réglage de son pour tous les fanas d'amplification. Enervés s'abstenir.

BEWITCHED - Luna - 1994

   Une influence chant et composition très Velvet Underground, mais avec des sons de guitares électriques aériens et la participation du trop peu reconnu Sterling Morrison (l'autre guitare du Velvet). Groupe malheureusement séparé en 2000 et jamais reconnu à sa juste valeur. Encore un superbe raté du rock.

LIVE AT LEEDS - The Who 1970

Version complète et remasterisée en 1995.
  Pour l'énergie et l'incroyable maîtrise rythmique de Pete Townshend. Quel guitariste. Quel riffeur, quel rythmique. Ca paraît simple et pourtant peu de descendance dans cette technique dite "du moulinet avec grand écart". Et puis il y a aussi la basse démoniaque de John Entwistle. A vos révisions, les jeunes.

RAM - Paul McCartney - 1971

   Des guitares comme si il en pleuvait sur ce trop méconnu et peut être bien meilleur album de Paulo, enfin libéré du carcan Beatles. Et des passages acoustique de bien belle facture. Il y a de quoi prendre des sacrées leçons. Par contre pour le chant, faudra repasser ! La barre est trop haute.