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The
NITS by Jean-Pol D'hultz |
photo by Thomas Schlijper
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Je me pose souvent la question de savoir
pourquoi certaines musiques me font autant d'effet, tant
au corps qu'à l'esprit ? En gros, les poils qui
se hérissent sur les bras et la tête qui
tourne. Pourquoi je ressens ces choses indéfinissables
que d'autres ne sentent pas ? Pourquoi suis-je autant
réceptif ? A vrai dire, c'est très simple.
Je ne sais pas. A vraiment vrai dire, je m'en fous. L'important
étant la diversité et le bonheur procuré.
Surtout quand ce plaisir devient réciproque, comme
avec les Nits.
Ceux qui les connaissent, et ils sont nombreux, savent
ce que signifie réciprocité chez ce groupe.
Il suffit d'aller assister à un de leur concert
(événement rare). C'est un groupe qui donne
beaucoup, généreux et toujours heureux de
jouer, humain et accessible. Mais la où ca devient
extraordinaire, c'est que le public renvoie autant au
groupe, et sans aucune lassitude. Au fur et à mesure
de l'avancée d'un concert, la complicité
et l'intimité deviennent palpables. Vraiment, c'est
magique.
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Et leurs chansons (déjà 18
albums !!!), aux ambiances feutrées, au son si
particulier, doux et caressant, vous transportent littéralement
dans vos souvenirs d'enfant. Peut-être parce que
Henk Hofstede raconte ses petits bouts de vie à
lui. De l'enfance à la vieillesse en passant par
les voyages, ce qu'il raconte est toujours 'filmé'
à ras des visages. C'est toujours autobiographique,
et l'on se rend rapidement compte que ce sont aussi nos
petits bouts de vie. Quant à la musique, c'est
une pop unique, hors des modes et des courants musicaux,
non anglo-saxonne, plus proche de Brel que des Beatles,
avec des valses à 3 temps, du folk flamand sans
une seule montagne (ils sont Hollandais), beaucoup d'accords
mineurs.
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