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Mais attention, ne
vous attendez pas à écouter du "à la manière
de" comme le faisait chez nous les regrettés Odeur ou
Au bonheur des Dames (ce sont les mêmes d'ailleurs). Non !
Non ! Ween s'approprie les genres et les transcende. Leur inspiration
semble sans limite. Quant à leurs interprétations,
ce sont des modèles du genre : impeccables. On a toujours
l'impression d'entendre un groupe différent à chaque
morceau. Ce sont d'excellents musiciens, fabuleusement entourés.
(Beck les a cotoyés de très près et a largement
subi leur influence. C'est dire !). On a parfois peine à
croire que c'est la même personne qui chante, tant les voix
muent selon l'humeur des chansons. Avec d'hilarantes imitations
(les Pogues de The Barney Stone)
Le dernier album ne déroge pas à la tradition de pétage
de plomb généralisé. Quoiqu'un poil moins déjanté,
plus orienté pop. Mais pas d'inquiétude, on franchit
allègrement la ligne jaune , Beatles (surtout Paul), Byrds,
Prefab Sprout, Steely Dan passent tous à la moulinette. Quant
au Heavy-Metal, il est réduit en bouillie (Stroker ace).
Chez nous, c'est même devenu
un réflexe pavlovien avec ma fille (6 ans) et mon fils (11
ans) qui, dès que j'entame "Bananas & blows"
se mettent joyeusement à hurler les churs du refrain
: élue chanson de l'année par la famille. Finis les
"c'est encore long ?" ou les "On est bientôt
arrivé ?" sur la banquette l'arrière. Tout le
monde chante. Et faux, c'est encore plus réaliste !
Un seul problème avec Ween,
mais ce n'est pas leur faute, leurs disques sont plutôt difficiles
à trouver, et en général en import. Mais l'effort
de recherche ainsi que financier est ensuite largement récompensé
par les fous rires et le respect aussi.
JPH
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