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Nighwish
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On a le temps, on va faire le
tour du proprio et c'est grand : il faut marcher !!! Mais
à cette heure là c'était encore praticable,
mais sinon plus tard il fallait plutôt être chaussé
de raquette pour boue que d'espadrilles.
Pendant ce temps, Nighwish faisait une séance de dédicaces.
Et effectivement ce festival a une particularité :
c'est qu'il existe une interactivité entre les groupes
et le public (Frank Dubosq serait content !!) en dehors de
la scène à travers ces séances. Et bon
nombre de groupes connus se prêtent au jeu.
Allez on enchaîne avec Oomph !, groupe teuton aux allures
de Rammstein. Bon on va tout de suite rendre à César
ce qui est à César : Oomph ! existait avant
Rammstein mais ça reste du sous Rammstein. Pour ceux
qui ne connaissent pas, les deux groupes sont allemands, chantent
en allemand et font du métal indus. Cependant, on a
beau ne pas aimer ou peu aimer, c'est amusant à voir
et surtout en Allemagne, je pense. Déjà ils
sont arrivés en blanc, dans des espèces de camisoles
de force. Il faut préciser que le groupe bouge beaucoup
sur scène et qu'ils sont vraiment tarés : le
chanteur ira jusqu'à slammer dans la fosse. Le public
allemand aime ça et leur renvoie bien. Dans la pit
on eu le droit à une splendide bagarre de paille. Mémorable
!!!!
Même si je trouve ça un peu plat musicalement
(malgré le gros son) je voulais attendre le grand moment
de leur set avec leur chanson Augen auf. Et effectivement
ça n'a pas loupé : tout le public l'a repris
en cur et ce fut un des moments frisson du festival.
Déjà là, je me suis dit qu'il y a quand
même plus de synergie entre le public et les groupes
à Wacken qu'au Mans. Mais les conditions sont si différentes
à chaque fois que c'est difficile de juger.
On repart manger un morceau (Einen Wurtz bitte !) et on y
retourne pour ce qui allait être (pour moi parce que
tout le monde n'est pas d'accord) le plus gros massacre et
la plus grosse gamelle de ce festival : Nightwish. Bien sûr,
tout le monde a le droit à l'erreur, mais bon il faut
quand même le signaler
A la base, je me faisais
une joie de les voir. Mais il faut quand même admettre
que depuis Oceanborn et Wishmaster c'est plus une entreprise
qu'un groupe. Je ne dis pas que leur dernier album est une
daube mais c'est plus aussi transcendant qu'avant. Bref question
set-list, mouais
Mais bon, devant, le son était
immonde et on a été obligés de reculer
pour mieux apprécier. Ah oui je dis on parce qu'en
chemin j'ai sympathisé avec des personnes françaises
(oui à Wacken il y aussi des français à
un certain moment de l'année) : Pierre, Gandalf, Marc,
Wango, Alex, Ron, Morfal et sa copine, Franck et Claire
.
J'en passe (pardon pour eux !). Limite, on a quand même
trouvé ça chiant. Et le pire moment de la soirée
a été lorsque Tarja est partie se changer et
reposer sa voix. Nightwish a repris High Hopes (Pink Floyd)
et l'a surtout massacré : des solos mal assurés,
un clavier complètement à la masse. Pourtant
le but d'une reprise c'est de ne pas faire un calque mais
là c'est ce qu'ils ont fait mais sans pouvoir la jouer
pareil
Bref, ils en ont fait du hachis et c'est du gâchis
Attirés par le son du chapiteau de la WET Stage, on
découvre Hatesphere. Mais la salle étant blindée,
on y est pas resté très longtemps. Cependant,
ça donne envie d'y revenir
Et il faut admettre
que ce moment de violence ne fut pas de refus.
Cette journée de concert s'achève pour laisser
place à la nuit de folie que l'on allait passer. Retour
dans les coulisses, une bière
, rien de spécial
alors on décide de retourner à la WET Stage
avec son karaoké. Tous les standards de heavy y sont
passés et tout le monde a pu chanter, hurler, se la
péter et remuer des cheveux
On décida
d'aller au beer garten pour se désaltérer. Endroit
sympa pour rencontrer des gens et boire un coup. Bref on a
bu, on discuté, fait les cons (et oui on a fait un
mini rugby). Sur cette note on retourne au camp pour siffler
quelques bières. Ben oui la Carlsberg et quand même
meilleure que la Krombacher !!! Le jour commençait
à poindre et à réveiller une partie de
nos voisins (avec la musique qu'ils nous demandaient même
de mettre plus fort
). Et c'est là que l'on s'est
remis à discuter de musique et de groupes français.
On a surtout papoté avec le batteur d'Equilibrium à
ce sujet. Le temps de filer un pull à Pierre (la prochaine
fois évite de venir cul nu ;-)) et au lit.
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