On prend
les mêmes et on recommence...
avec Las Ondas Marteles. On connaissait ce trio constitué
de Sarah Murcia, Seb et Nicolas Martel, pour
leur premier album de musique latino-américaine composé
de chansons de Miguel Angel Ruiz, Y Despues De Todo.
Ils reviennent avec un son plus rock'n'roll pour notre plus grand
plaisir !
Mais, après avoir souhaité un joyeux anniversaire
en espagnol à son grand frère, c'est avec Te quiero
conocer que Nicolas débute, histoire de nous rappeler
les origines de Las Ondas....car "Las Ondas Marteles
c'est plus ce que c'était", pour preuve Nicolas
s'est mis à la guitare ! Enfin c'est plutôt timidement
en réalité qu'il s'empare d'une stratocaster qu'il
peine à brancher à son ampli ! Las Ondas démarre
alors son nouveau répertoire : le rockabilly, mélange
de rock et de blues, musique lancée par Elvis Presley dans
les années 50. Le passage de l'Amérique Centrale à
l'Amérique du Nord semble plutôt bien réussi
pour le groupe, tant la voix de Nicolas se prête à
merveille à ce petit exercice !
Le set se poursuit avec I'm Coming Home, phrase que Seb prononce
quand il revient au Puy. Retour à Cuba avec l'entraînant
No me casare et sa traduction par Nicolas, une petite habitude
de Las Ondas ! Puis, après une petite escale plus
au nord, le trio nous offre une chanson du folklore Vénézuélien,
que Sarah gratifie d'un splendide et intense solo de contrebasse.
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Sarah
Murcia & Seb Martel
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Vic
Moan & Nicolas Martel
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Un invité
se joint ensuite à eux, il s'agit de Vic Moan, qu'ils
accompagnent sur sa chanson Soul Kiss. Chanson qu'ils avaient
d'ailleurs reprise en espagnol sous le titre Te Imagino.
Enfin, c'est sur My baby left me d'Elvis Presley que
s'achève le set de ce nouveau Las Ondas Marteles...
On attend le prochain album rockabilly avec impatience !
Après une
pause châtaignes d'une petite demie-heure, le dernier invité
de la soirée monte sur scène - vraiment sur scène
cette fois-ci. Il s'agit de Boogie Matt, la moitié du
groupe de blues bel et bien français Bo Weavil.
Equipé
d'une guitare, d'une grosse caisse et d'un harmonica, il nous transporte
directement sur les rives du Mississippi des années 50 avec
Boogie Children ! A la manière de John Lee Hooker
il fait swinguer la salle de sa voix rauque de chanteur black américain.
Son look rétro participe à l'ambiance Nouvelle-Orléans
qui s'installe.
Rapidement Seb veut faire bouger le public, tant il trouve dommage
de ne pas profiter de ces rythmes entraînants. On voit bien
quelques pieds frapper la mesure, mais cela s'arrête là.
Alors Seb franchit le pas et entame une sorte de valse swingante
avec sa Grand-Mère ... et c'est parti ! Les spectateurs se
lèvent enfin et s'en donnent à coeur joie !
Ainsi, petits et grands ont bougé sur ces airs rock'n'blues
jusqu'à près d'une heure du matin, sur la piste de
danse d'une salle des fêtes d'un petit village du Val de Loire
...
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