|
Appel
au rêve
|
Pour la première
depuis que j'écris sur notre site, un artiste m'a proposé
de vous offir un extrait vidéo afin que vous puissiez comprendre
le pourquoi de mon coup de foudre.
7 mois que j'écoute ce disque, pas compliqué, cela
remonte au Salon de la Musique 2006.
Cliquez ici et vous y accéderez.
Cette rencontre avec Pascal Vigné heureux Papa de
cette galette, je la dois à notre binoclard frisottant national
j'ai nommé Patrick Rondat.
C'est venu au cours d'une conversation que nous avions, il me parlait
de Pascal Mulot bassiste qui à partagé avec
lui un certain nombre d'aventures musicales et, il me dit que Pascal
allait jouer avec un guitariste que Patrick lui a suggéré
de rencontrer: Pascal Vigné.
D'emblée, là, tout de suite, dès le premier
regard posé sur lui, j'ai su. Ce mec respire la gentillesse,
l'humilité, difficile de voir en lui un Guitaréro
comme on en voit trop souvent, ces mecs grandes gueules prêts
à démonter tout ce qui n'est pas eux.
Pascal est limite effacé, il parle doucement,
vous fixe calmement, vous écoute et, lorsqu'il joue, là
et seulement à ce moment précis, on peut se faire
une idée de ce qu'est ce mec : un tueur.
Ce disque, je l'ai aimé tout de suite, d'emblée, le
"Love at first sight" pour paraphraser...euh non,
pour me la jouer tiens. Non sans rire cette galette va remonter
le moral de tout ceux pour qui guitare instrumentale va de pair
avec Musicalité, Instrumentalité et
ne va pas avec Schredding de merde (je respecte le travail
et l'assuidité qu'il faut pour devenir Schredder mais,
de mon point vue jamais la maîtrise d'une technique ne fera
de celui qui la possède, un musicien) ou jeu du type "Top
mais le public est exclu du truc".
L'ombre du Satch plane tellement fort que pendant
les premières écoutes je n'en revenais pas, je ne
savais pas comment considérer cet album, hommage ? Inspiration
? Dévotion ? Pompage ? J'ai fini par comprendre.
Je pense que pour que vous puissiez en juger, les réponses
de Pascal vous aideront, cliquez
ici et vous accéderez à son interview.
Le ton est donc donné, ce disque est une révérence
totalement assumée à Joe Satriani, ça,
c'est le postulat, beaucoup ont essayé un tel truc et encore
plus se sont ramassés. Jouer comme le Satch
ou calquer ses phrasés en descendant une gamme (de Do au
hasard) en mode Dorien ou Phrygien, souvent cela s'arrête
là.
Nous sommes dans le cas de ce disque, dans un autre monde. Je suis
fan du Satch depuis tellement longtemps que j'achète
ses disques en me foutant royalement de ce que les scribouillards
pros vont en dire et, ce disque, cet Extremely Instrumental
a été d'emblée le plus bel hommage qu'il m'ait
été donné d'écouter.
Cette galette est d'une beauté fascinante, je suis amoureux
du gimmick contenu dans le premier titre Introduction, je
suis encore plus raide dingue d'un titre comme Extremely Instrumental
et son break hallucinant de douceur quant à Song for Bruno...
Je ne vais pas épiloguer, cette galette est pour tous ceux
qui aiment la guitare instrumentale, pour ceux qui aiment le Satch
et pour ceux que le Schedding à outrance gonfle. Les autres
n'auront pas lu cette chronique jusqu'au bout et, grand bien leur
fasse.
Vous trouverez
ce disque dans les FNAC et autres Sex shops bien sur. Vivement le
prochain avec Pascal Mulot à la basse.
Ricardo le 30/04/2007
|
Extrait
vidéo du premier titre "Introduction"
Cliquez
sur l'image pour lancer la vidéo
|
Interview de Pascal
Vigné.
|