Veni,
vedi , vici en 20 minutes et... partis (Damned !!!!)
OK j'ai gardé
cette chronique comme le florilège précédent
la fin d'un feu d'artifice, plein de raisons à ça,
d'abord Jean Fontanille, Pascal "ouh,
ouh" Biwandu et Wilfried "Willy"
Widmann ont joué les derniers de ce festival, derniers
à monter sur scène et putain le set le plus court
du festival...
20 minutes, allez 22 minutes 10 secondes pas plus, cela fait partie
des leçons que l'on apprend en organisant un festival,
il y a un horaire à respecter et, de retards en décalages,
ces minutes étaient tout ce qui restait mais, whow quelles
minutes.
Jean, Pascal et Willy
ont allumé le feu dès le premier extrait de leur
dernier et MONSTRUEUX album Boarding Pass, ce titre
c'est Krÿsprolls, whaouh !!! on l'a pris en
pleine tronche, j'y étais dans cette salle, la tête
des gens...
|
|
Les Fantastic
(s) 3 en concert, ce n'est pas que des zicos nous balançant
la sauce non, c'est la gentillesse de Jean, son
humour auquel Pascal réponds avec la vitesse
d'un diablotin sortant de sa boîte, le sourire de Willy
lorsque sa basse arrache tout au passage, un groupe quoi, non
en fait c'est un PUTAIN DE GROUPE.
Remember et ses réminiscences volontaires
nous a ramené à Joe Satriani enfin
, non, pas vraiment ou alors le Satch aurait fusionné
avec Yngwie "zigwuygwy" Malsteem qui venait
lui même de se faire traverser par Jason Becker et
Tony Mc Alpine. Là encore ce titre à
couché les oreilles de ceux qui les avaient relevées.
D'emblée un truc m'a frappé, ces mecs jouent avec
un plaisir monstrueux, Pascal est le premier batteur
que j'entends pousser des cris lorsqu'il joue, c'est éclatant,
il balance des "ouh !, ouh !"
tout en matraquant consciensement tout ce qui passe à portée
de ses baguettes.
Euh, juste en aparté, si vous croyez au Karma, à
la réincarnation et bien, soignez le votre Karma parcqu'entre
nous si vous vous réincarnez en, au hasard, un tom clair
ou une cymbale passant à la portée de ce grand (un
bon 1.95 mètre pour 110 kilos sans les pompes...) black
tout souriant...
|
|
Willy
est un monstre, j'en ai vu des bassistes, maîtres es tapping,
slapp, etc.. ouais j'en ai vu, ils sont rarement bons dans un
autre truc que celui qu'ils maîtrisent, là, ce mec
est incroyable, aucune des techniques citées ne sont rien
si le talent visant à savoir les placer pour qu'elles soient
au service du titre est absent, du talent ce mec en a.
Willy et sa basse Yamaha verte à six
cordes, son groove, son putain de groove son talent et par dessus
tout, son...sourire.
Ceux d'entre vous qui m'ont déjà lu savent à
quel point j'aime Jean,
ce soir là ce n'est pas Jean qui m'a éclaté
la tête ce sont bien les Fanstastic(s) 3. Respect
les mecs.
Alors donc Jean se fend d'un speech pour annoncer
le titre d'après, j'ai nommé English thing,
il explique que, la totalité des titres étant trouvée
par Pascal (Pascal confirmait derrière ses
fûts) il ne faut pas leur chercher un sens d'ailleurs c'était
juste pour ça fasse...E.T.!!!
Donc E.T. n'a fait que balayer les cendres du public
atomisé et là, tout proche de la fin on (se) prends...Kontakt.
Pfff qu'est ce que je vais pouvoir vous dire de plus? que cela
faisait déjà trois titres que ma cervelle ou, ce
qu'il en restait était partie en fumée ? que mes
pulsations cardiaques auraient démenti tout ce qui est
connu comme limite à ce jour ?
Si vous n'avez pas compris, là, je ne peux plus rien pour
vous.
Et la dernière minute à sonné, Jean
regardé au fond de la salle et a dit,"je
sais qu'il ne reste plus qu'une minute mais si je peux en avoir
1 autre et 10 secondes de plus, je finis"
Saint Cyril et Saint Dominique ont
acquiescé "miraculum festivalum est"
ou un truc dans le genre que j'ai du penser alors en guise de
clôture, là au bout de la dernière ligne droite,
mon Jean nous a balancé le Tribute
à Vivaldi de Patrick Rondat.
Après, c'était fini.
J'aurais
attendu un an pour voir ce concert, écouter son disque.
Ouais bah vous savez quoi ? je n'ai pas l'ombre d'un regret, cela
valait largement cette attente.
Le problème lorsque l'on assiste à autant de qualité,
de talent à l'état pur c'est que, on sait bien qu'avant
de revoir un truc pareil...
Merci,
les mecs, pour paraphraser Jean "mille millions
de mercis".
Ricardo
Photos de MOHA-AVIFS (06.22.63.26.31)
|