L'aventure
du Fury Fest a commencé il y a maintenant 4 ans. La deuxième
édition a eu lieu à Rezé, petite bourgade se situant près
de Nantes. Elle avait déjà fière allure cette première
affiche. Bien qu'elle fut décimée par de nombreuses annulations,
comme celle de Cannibal Corpse
la présence de groupes comme
Sick Of It All, Yattering, Gojira, Madball , The
Exploited ou Nostromo ont assuré au festival une certaine réussite.
Cet engouement est certainement dû au fait que c'est le seul festival français
du genre. Cette réussite a donné envie aux organisateurs
d'aller plus loin. Pour cette raison (et d'autres comme le refus du maire d'accueillir
une seconde fois le festival dans sa commune) le Fury Fest a décidé
de prendre ses quartiers au parc d'expositions du circuit des 24 heures du Mans.
Si ils ont changé de lieu c'est pour mieux régner. En
effet, pour l'édition 2004, ils ont mis les petits plats dans les grands
: trois jours de spectacle, deux scènes et une ambiance incomparable. L'affiche
aussi été grandiose et même grandiloquente : Fear Factory,
Soulfly, Slipknot (avec ce fameux lynchage), Morbid Angel,
Testament et pleins d'autres (70 groupes au total)
A côté
de la musique, le Fury Fest a aussi su développer sa marque de fabrique
avec un metal-market, une rampe de skate et aussi un stand dédié
aux tatouages et un mur pour graffer ( en toute légalité !)
A ce jour, le Fury Fest est devenu l'un des plus gros festival de hardcore
métal européen avec comme leader le Wacken Open Air (Allemagne).
Cette nouvelle réussite, certes dans la douleur, va donner naissance cette
année à un festival où il faut être présent
lorsqu'on aime le metal sous toutes ses formes. En effet, les organisateurs ont
décidé de prolonger l'ouverture amorcée lors de l'édition
2004. Cette année on y retrouvera des groupes de hardcore, de
black, de death, de punk, de gothique, en espérant que ce melting pot musical
prenne vie et amène le Fury Fest à gravir la dernière marche
qu'il lui reste, c'est à dire, perdurer dans le temps. Parce qu'il faut
rappeler au passage que ce festival ne reçoit aucune subvention de la part
de la région et essaie de trouver des fonds comme ils peuvent.
Delphine Helle
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