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Interview
de Fred Vidalenc
Réalisée le16 avril 2002
" une grande liberté "
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JC : On
l'a vue cette basse ?
FV : Je crois que Leduc l'a commercialisée après
JC : Tu l'as jouée sur scène ?
FV : oh oui, j'ai fait toute la tournée " Tostaky
" avec..
C'est une basse rouge
JC : Ton nom était sur le modèle qu'il
a commercialisé ?
FV : je crois que ça devait être " Fred
Vidalenc quelque chose "
Mais je m'en suis très peu préoccupé.
Leduc m'a sponsorisé sur mes cordes pendant toute la tournée..
c'était une bonne entente, je crois qu'on était
tous les deux contents du travail..
Pour lui qui fait beaucoup de basses pour des jazzeux, avec table
flottante, 5 cordes etc.. ça l'amusait de faire un standard.
JC : Pour les compos justement, as tu utilisé
la basse, ou la guitare ?
FV : Principalement la guitare, parce que j'ai toujours
cette idée qu'une chanson doit pouvoir être jouée
" guitare sèche et chant ".
Mais ça peut être à partir d'un petit bout
de basse, un petit bout de sample .. et après tu développes,
mais c'est principalement avec la guitare..
JC : Mais " Septembre en attendant " (sur
" 666,667 Club " NDR), tu l'avais composé à
la basse ou à la guitare ?
FV : " Septembre " est un morceau entièrement
composé à la basse. C'est un truc que j'avais dans
la tête depuis un bon moment, et au moment où je
suis parti de Noir Désir, Bertrand m'a rappelé parce
qu'il voulait qu'on le fasse tous les deux
Au début
il ne devait y avoir que de la basse et du chant, et puis Sergio
a rajouté quelques accords de guitare
JC : Justement, es tu toujours en relation avec les
autres membres de Noir Désir et d'accord avec leurs engagements
?
FV : Je suis toujours en rapport avec eux, c'est des gens
avec qui j'ai vécu, joué
pendant quinze ans,
on a un peu été élevé ensemble..
Donc c'est un peu passionnel..
Il y a des choses où l'on est d'accord, d'autres où
l'on n'est pas d'accord..
Mais l'on est un peu lié comme dans une famille
Après, avec la plupart des engagements, oui, je suis d'accord.
Si j'étais à l'intérieur il y aurait des
points de détail sur lesquels je ne serais pas d'accord,
je ferais ch*** tout le monde
Mais globalement, oui je suis d'accord sur une certaine honnêteté
de comportement.
JC : Mais aujourd'hui tu es content d'être tout
seul ?
FV : Oui, non seulement je suis content d'être tout
seul mais c'est devenu de plus en plus vital pour moi de faire
des choses seul.
Après, jouer sur scène, ça se fait avec des
musiciens, et je suis content de jouer avec des musiciens.
Ne pas faire partie d'un groupe, pour moi, c'est une grande liberté.
A la fois cela veut dire, maîtriser plus facilement ce que
l'on veut, ce que l'on fait, et aussi se permettre de travailler
avec des gens très différents, venus d'univers différents,
qui ne sont pas toujours les mêmes musiciens..
A la fois être seul mais pouvoir nouer des rencontres..
et ça je trouve que c'est une énorme liberté.
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JC : Et aujourd'hui,
quels sont tes projets ?
FV : Il y a d'abord quelques concerts sporadiques, le 30
avril on joue à côté de Bordeaux à
Carignan, après à Bordeaux le 17 Mai (Théâtre
Barbey), puis au Bataclan à Paris le 23 Mai, et il devrait
y avoir une tournée à la rentrée.
Pour moi, l'avenir c'est tourner. J'ai vraiment envie de cela.
C'est un truc qui m'a manqué physiquement
Il y a eu un premier concert, ça s'est très bien
passé, et j'ai eu envie de tourner parce que c'est une
" vie sportive " aussi (rires)
et c'est un truc
que j'aime vachement
JC : Et ça donne quoi sur scène ?
FV : La formation est à cinq, il y a un guitariste,
un batteur, un clavier (piano/orgue), un contrebassiste et moi.
C'est un peu plus enlevé que sur l'album, et puis ça
évolue parce que sur scène tu peux partir dans d'autres
arrangements
Mais moi ça me plait bien parce que c'est encore de la
liberté
Tu as la liberté de faire un morceau, et après de
le retravailler pour la scène, faire les arrangements,
ça fout la trouille
c'est bien d'arriver à
se foutre la trouille de façon positive.
JC : Sur scène, il y a les 11 morceaux de l'album,
mais quoi d'autre pour le set ?
FV : Il y a quelques nouveaux morceaux, il y a une reprise,
peut-être il y en aura un peu plus, pour l'instant je ne
sais pas encore exactement
Ca va bouger, changer
Propos recueillis le 16 avril 2002 par Julien
Chosalland
Crédits photos Jean-Marie LE PAIH .
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