Sorti le 25 mars 2011 en Europe -
Frontiers records
« Forevermore »…titre bien nommé du dernier album de Whitesnake. Oui, pour toujours Whitesnake.
Même mort le serpent vit encore. Accroché par les aigles du metal, malmené par les dinosaures du blues rock, oublié par les prédateurs de tout poil, le reptile survit.
Il n’est même pas besoin de le cacher, le douzième album du groupe de David Coverdale est du pur Whitesnake. Les deux guitaristes sont les mêmes que pour le précédent album, Doug Aldrich et Reb Beach. Auxquels il faut ajouter Michael Devin à la basse et Brian Tichy derrière les futs.
Si Reb Beach est surtout connu pour sa participation au groupe Winger de la fin des années 80, c’est surtout Doug Aldrich qui est le plus connu par les guitaristes. Outre sa participation en tant que guitariste il signe aussi tous les morceaux avec Coverdale. Avec sa Les Paul Gold top il fait des merveilles sur ce disque aux 13 titres.
La version deluxe du digipack recèle un DVD intéressant. Non pour le clip du premier extrait du disque, mais plutôt pour son « making of ». Coverdale explique bien que Whitesnake c’est avant tout les chansons et des morceaux de qualité.
Le charismatique chanteur du Snake est toujours fier de ses disques. Il les vend bien et avec classe. Le visage travaillé par les années, il aura 60 ans en septembre. Il s’en sort très bien sur chacun de ces 13 titres.
Le disque est fait de tout ce qui a construit Whitesnake. Des balades rock, des morceaux pêchus, des riffs et un gros son de batterie. Et du blues. Un son blues rock caractéristique.
David Coverdale est très fier d’annoncer au monde entier qu’en juin ou juillet 2011, sortira un gros DVD de Whitesnake. A l’instar du concert d’AC/DC à Donington, le concert des monsters of rock 1990 va prochainement débouler sur les écrans !
Et Coverdale promet un son monstrueux. Avec surtout, un line-up légendaire…les guitares d’Adrian Vandenberg et Steve Vai, Rudy Sarzo à la basse et Tommy Aldridge à la batterie. Pour les morceaux de Slip of the tongue. Un album qui étrangement, n’avait pas tant fonctionné que cela.
« Forevermore » nous replonge donc dans un son post hard rock des années 80. Et vu la facilité avec lequel ce disque s’écoute chaque jour et pas simplement une fois après l’achat, on ne peut qu’être agréablement surpris par ce nouvel album du Snake.
Julien Chosalland -
Avril 2011.
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