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La
nouvelle Guitare Quéguiner
de François Sciortino
Modèle Studio pan coupé
Dos et éclisses : palissandre
Indien
Table : Sitka |
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L'article
que nous vous proposons aujourd'hui dans cette rubrique "Banc
d'essai" n'est pas vraiment un banc d'essai mais présente
plutôt l'émotion première que peut ressentir
un guitariste qui vient tout juste d'acquérir sa nouvelle
guitare.
Le guitariste : le talentueux François Sciortino qu'il n'est
plus nécessaire de présenter sur ce site. Il en est
de même pour le luthier Alain Quéguiner qui a réalisé
la nouvelle guitare de François.
Les propos ci-dessous ont été recueillis sur la liste
de diffusion "picking" et représentent un point
de vue essentiel dans le choix : "guitare de luthier ou guitare
d'usine ?"...
Si vous même, vous venez d'acquérir une nouvelle guitare
de luthier ou d'usine, nous vous invitons à nous envoyer
vos impressions (bonnes ou pas) afin de les diffuser dans cette
rubrique.
Jacques Carbonneaux
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"Une
expérience unique, qu'il est difficile de garder pour soi... |
Agrandir :
cliquez |
...J'ai depuis ce
matin ma Quéguiner Studio.Quelle guitare ! Un instrument
unique, face auquel j'ai eu l'impression d'être tout
petit. La palette d'expressions est incroyable, le son énorme,
équilibré et quel look ! Ces dernières
heures, j'ai du passer autant de temps à jouer, qu'à
regarder les bois qui sont de premier choix...
Je pense que ce genre d'instrument emmène le guitariste
au-delà de ses limites et que ma musique va évoluer
vers d'autres horizons.
Je me surprends à jouer une seule note pour l'écouter
se développer à travers un arc-en-ciel harmonique...on
dirait qu'elle respire......
L'instrument de luthier est unique, il a une personnalité,
un "je-ne-sais-quoi" qui fait toute la différence
: c'est peut être la passion de l'artisan qui ressort
à travers son oeuvre, ou simplement le miroir de sa
personnalité. |
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D'un côté le Mc Do, de l'autre un bon plat préparé
au feu de bois et dégusté entre amis. D'ailleurs,
demandez à Thierry Lamouche, Jack Ada et Michel Haumont,
ils étaient là pour voir et surtout écouter.
Comme pour une naissance !!!
Tout ça pour dire que
le travail d'un luthier n'a rien à voir avec celui d'une
usine.
Bien sûr les tenants et les aboutissants ne sont pas les
mêmes, et chacun a sa place sur le marché
de la musique. Je crois que l'on va chez un luthier le jour où
l'on veut rattacher son instrument
à une histoire, se détacher de ce qui est à
la mode, et acquérir un instrument unique, faire entendre
sa voix intérieure.
En achetant ma Quéguiner
je pense avoir fait le meilleur choix, mais attention, j'ai eu
une bonne trentaine de guitares, et je peux dire que là,
j'ai atteint une sorte d'Everest guitaristique .
Quand je joue de cet instrument j'imagine tout les morceaux qui
sont cachés dedans !
De la musique pour les silences à venir.
Pour finir, Alain Quéguiner est d'une incroyable gentillesse,
quelqu'un de sincère
et passionné. Il a toujours su me guider dans mes choix
parfois hésitants, et finalement il avait raison.
(combien de pages dans son cahier pour le cas Sciortino ?)
Il faut être un peu rêveur pour faire ce métier.
Un alchimiste des temps modernes. Si il y a un chose que je ne
regretterai jamais c'est d'avoir fait ce choix, je suis content.
J'ai une guitare et un nouvel ami.
Merci Alain"
François Sciortino |
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