Venait enfin sur scène la tête
d'affiche de la soirée : Michael Jones. Ce concert se trouvait
par hasard au cur d'une tournée s'intitulant "
en repassant ", clin d'il à la dernière
tournée de JJ Goldman. C'est un Michael Jones en redingote
(logique pour une soirée consacrée à Cheval)
et armé de nombreuses guitares qui a joué devant
un public qu'on aurait imaginé plus jeune et plus "
goldmanien ". Ainsi les amoureux des guitares ne furent pas
déçus. Accompagné par les fidèles,
Jacky Mascarel, Claude Le Peron et Michel Cousin, Michael a d'abord
pris une Cheval pour interprêter " Le temps fait mentir
" et " P'tit blues peinard ". C'est un Michael
Jones apparemment très heureux d'être sur scène
qui a continué avec des morceaux que le public chantait
en cur : " Elle attend ", " Je commence demain
", " Je te donne "..
Un autre luthier était à l'honneur sur " Dust
my Broom "..Mick Lewis.
Michael Jones
Les classiques ne furent pas oubliés
(" Tobacco road ", " Knock on wood ") joués
sur Les Paul Black Beauty et Shecter Strato. Un des grands moment
du set fut l'interprétation fantastique et pas du tout
altérée de " Say it ain't so " de Murray
Head. Michael a d'ailleurs joué ce titre pour le futur
" Autour de la guitare " Volume 2 à paraître
et sur son prochain album solo à paraître également
(dans deux versions différentes).
La soirée se finira avec tous
les protagonistes de cette carte blanche jouant des classiques
(" before you accuse me ", " I feel fine
").
On gardera le souvenir d'une belle
soirée musicale, qui nous emmena loin dans la nuit, mais
qu'importe, quand les musiques sont belles
Julien Chosalland
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