Le voilà l'invité
idéal pour Issoudun. Qui mieux que Maxime Le Forestier
reste capable de séduire le "grand public" que
les exigeants guitaristes de la Convention ?
En effet, tout le monde y a trouvé son compte hier. La
génération "Maxime" (les générations
devrait-on dire) a retrouvé le frère qu'elle a toujours
eu, dans le plus simple appareil musical, c'est à dire
la formule acoustique. Ce type de spectacle épuré
souligne on ne peut mieux la chaleur d'une voix, la finesse d'un
arrangement ou les arabesques d'une écriture
bref,
Maxime dans son salon avec vous dans un fauteuil. Soyons honnêtes,
les limites de l'intimiste furent atteintes hier soir. L'ensemble
aurait mérité un volume sonore plus élevé
et un son plus tonique car tous les instrumentistes ne furent
pas entendus à leur juste valeur
d'où une
frustration évidente dans le public, a fortiori parmi les
guitaristes.
Jean-Felix Lalanne et Maxime
Le Forestier
D'autant plus que de la guitare,
il y en avait pour tout le monde, pour tous les goûts.
Ce fut l'occasion d'apprécier une démonstration
étincelante de Jean-Félix Lalanne sur le difficile
art d'agrémenter une mélodie d'une guitare seule.
Or, il su rester en place et à sa place tout en explorant
des terrains qu'on ne lui connaissait pas. Par exemple, des sonorités
africaines. Quant au renfort des compères Michel Haumont
et Manu Galvin, il a fait changer de dimension : entre l'apport
rythmique de Michel, malheureusement désservi par une balance
inégale, et les les attaques et envolées de Manu.
Michel Haumont
Suite
du concert
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