Le luthier Michel
Donadey, pendant 15 années consécutives, avait
crée l'événement à Musicora, en organisant
chaque année, un concert pour faire découvrir et écouter
ses guitares, en situation de récital , grâce à
la participation amicale de guitaristes fort appréciés
:
· Arnaud dumond ( en 1985), Roland Dyens(centenaire Villa
Lobos en 1987),
· Roberto Aussel, en 1997 ( tous trois en direct sur Radio
France)
· Boulou Ferré, Pédro Bacàn, Tania Chagnot,
F . Tomasi, Ph.Azoulet, JB Dautaner
· Théodore Cheng(guitariste de steve Hackett
.
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Roberto Aussel
en direct sur Radio France, guitare Donadey E19114 (97)
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Roland Dyens
: Centenaire Villa-Lobos 1997 Musicora - guitare Donadey CRS
2174
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ARNAUD DUMOND
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Aujourd'hui,
parmis les concertistes qui utilisent une " DONADEY "
, ERIC FRANCERIES joue sur une des plus belles, en palissandre
de Rio, faite en 1997, ( page de couverture de la revue : les CAHIERS
DE LA GUITARE
4ieme tri 2002).
Au cours de l'interview qui lui est consacré, ERIC argumente
ce choix : "
.le son a toujours eu pour moi une grande
importance. Autant que faire se peut, je cherche toujours à
le contrôler et faire en sorte qu'il colle à l'idée
que je me fais de la musique abordée. Alors il m'a fallu
trouver une guitare qui me permette de m'exprimer aussi bien en
soliste qu'entouré d'autres instruments, sans pour autant
qu'une lutte sans merci s'engage pour l'équilibre sonore
!
En cela, je dois dire que la guitare que Michel Donadey a faite
à mon intention sert parfaitement la cause musicale que je
défends : elle est à la fois très équilibrée
et précise, et le son, bien défini, se démarque
sans peine de celui des autres instruments. De plus, sa palette
de timbres est suffisamment variée pour explorer des quantités
de solutions sonores
. ".
Une autre initiative remarquable,(et remarquée) avait été
le Concert chez Hamm dont voici le compte rendu (Les Cahiers
de la Guitare et de la Musique n°74/2000) :
Eric Franceries : la maturité
Mains rodées, fortes, souples, précises : choix virtuose
et exigeant avec les trois difficiles transcriptions d'Albeniz pour
commencer ; guitare très sonore et pâtinée qui
rappelle par moment la densité de Presti-Lagoya : chaude
couleur et nuances remarquables, qui passent par un véritable
brio dans l'usage du buté - ce jeu qui rentre dans la corde,
engagé, incisif, chatoyant ou effleuré : répertoire
espagnole et ségovien sur une guitare Donadey riche de volume
et de projection : voilà qui avait pour séduire un
public choisi ( on remarquait Monelle, la veuve d' Alexandre Lagoya,
le jeune primé du concours de Bari, Jérémy
Jouve, Michel Sadanowsky
). Tous nos encouragements à
la Maison Hamm qui, sur l'initiative de Michel Donadey, a su organiser
là, une soirée conviviale
qui mériterait
de se répéter. Et pourquoi pas régulièrement
? (Danièle Ribouillault)
Dossier complet sur Michel Donadey
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