Attention ! Sujet sensible ! Combien
d'entre nous, en effet, n'ont pas hésité à
investir des sommes folles dans leur matériel, et quand est
venu le moment des premiers réglages, ont failli jeter l'éponge
devant tant de complexité sonore.
Car entre tous les types de réglages offerts par une basse
et tous ceux offerts par un ampli lambda, c'est une variété
quasi infinie de sonorités qui s'offre au musicien.
Pour éviter un long et pénible apprentissage, voici
donc quelques bases élémentaires de réglages
à consommer sans modération au magasin, sur scène
ou en studio.
On remet TOUS les réglages à
plat, et c'est parti !
Généralités
En dépit de spécificités propres à chaque
marque, il faut noter qu'un certain nombre de potars (et donc de
réglages) sont communs l'ensemble de la production d'amplis.
En premier lieu, on trouvera donc le volume seul ou accompagné
d'un bouton de type gain, qui sert à régler le volume
de l'instrument à son entrée dans l'ampli.
Une erreur fréquemment constatée est de pousser le
gain et le volume n'importe comment.
Le principe des deux boutons est pourtant très simple : le
gain doit être réglé en fonction de la puissance
de sortie de la basse, ainsi que de l'attaque que l'on exercera
sur les cordes.
Régler son gain n'importe comment, c'est donc courir le risque
de voir le son de l'instrument dénaturé par une distortion
certaine, qui, si elle ne pose pas de problème pour une guitare
(un bluesman n'hésitera pas à pousser le gain de son
ampli dans ses derniers retranchements), risque d'avoir un effet
désastreux sur un son de basse.
Un certain nombre de constructeurs (SWR, Warwick, Trace Elliot pour
ne citer qu'eux) intègrent désormais de petites LED
qui indiquent la saturation du son au niveau de l'entrée.
Le potar de gain et les leds sur
Trace Elliot
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