Pour mieux comprendre l'interview
et tout savoir sur Damien, je vous conseille de visiter son site,
bien fait, à http://www.damien-lopez.com
.
Au total Damien nous aura servi un show de presque trois heures
entrecoupé d'un petit quart d'heure où je le retrouve
éssouflé pour cette interview expresse.
Laguitare.com : tu joues depuis l'age de 5 ans et tu as commencé
par le classique. Qu'est-ce qui t'as fait venir au blues ?
Damien Lopez : la liberté d'expression. Si le classique
n'offre qu'une certaine liberté d'interprétation,
le blues est la porte ouverte à l'improvisation, sur un mode
abordable, les douzes mesures.
LG : Un morceau en particulier ?
DL : Red house
LG: Après les Fender jams, tu es invité par Double
Trouble. Tu es jeune. Parles nous de cette rencontre.
DL : Nous leur avons envoyé des enregistrements Live.
J'ai eu la chance (il en faut dans ce métier) qu'ils l'écoutent.
Je suis allé à Austin.Nous avons joué des morceaux
de SRV mais ce qu'ils m'ont apporté, c'est les clès
pour trouver mon son, mon jeu. J'ai pu évolué vers
autre chose, travailler mon chant.
LG : Joue à Antones sur la scène où SRV
a transpiré, tu as du lècher la moquette ?
DL : (rires) C'était énorme ! Bien-sûr,
jouer du SRV,c'est interdit là-bas, mais nous avons fait
des reprises d'Hendrix, de standards.
LG : J'imagine que ça a jammé dur. Quels sont tes
plus beaux souvenirs ?
DL : sans aucun doute jouer avec Double Trouble mais aussi
avec Roscoe Beck (bassiste de Robben Ford) et le batteur de Johnny
Winter.
LG :Quels sont tes influences ? On entend bien SRV sur les morceaux
que tu proposes sur le site (Tin Pan Alley) mais on sent une ouverture
vers le jazz.
DL : En ce moment je travaille beaucoup Wes Montgomery, Otis
Redding pour le chant et surtout Jeff Buckley (aussi pour le chant)
LG : Les musiciens avec lesquels tu aimerais jouer ?
DL : Il y en a tellement. Denis Chambers à la batterie,
Lucky Peterson aux claviers, Caron à la basse et bien d'autres
LG :Tu bosses ou tu " vis " de ta musique ?
DL : Je ne vis que pour la musique. Je suis en école
de jazz pour passer mon monitorat.
LG : Tu écoutes beaucoup de musique ?
DL : énormément. Je suis très ecclectique
et j'écoutes beaucoup de styles. En particulier Jeff Buckley
mais aussi tous les groupes actuels.
LG : Ton matos ? Est-ce que tu as un endorsement Fender ?
DL : Je joue uniquement sur Stratocaster mais je n'ai pas
vraiment un endorsement (plutot une aide). Je joue sur deux amplis,
le twin pour la clarté et le Marshall pour la présence
et l'attaque.
LG : Seul sur une île ; un album ; un morceau ?
DL : Je retombe toujours sur Electric Ladyland. Un morceau
? Voodoo Child.
LG : tu as vu au Namm show la copie de One (la guitare de SRV)
faite par le custom shop en 100 exemplaires. Tu en aurais envie
?
DL : Non, je préfère vieillir avec une guitare
qui est la mienne, vivre les choses avec elle.
LG : On parlait de voir ton double Cd distribué mais je
ne l'ai jamais trouvé en magasin, ni sur le site.
DL : en fait c'est plutôt un Cd pour me permettre de
démarcher.
LG :le futur ?
DL : Je serais en studio bientôt. Cela reste encore
confidentiel mais un il y a un enregistrement à venir, qui
devrait être bien distribué. J'écris énormément
depuis que je suis petit. Il y aura aussi bien des compositions
en anglais qu'en français.
LG: en français ? Est-ce quelque chose qui t'est imposé
?
DL :Non. J'en ai envie. Simplement écrire en français
demande beaucoup plus d'éxigence. On as tellement de poêtes,
Rimbaud , Baudelaire
Je cherche un vrai discours, une vraie
histoire. Je reviens parfois sur des textes écrits il y a
longtemps que je peux remanier plusieurs fois.
LG : Merci de nous avoir consacré ta pause et bon
deuxième set.
Propos recueillis par Robin
JEROME
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