Alors là, le dossier que vous
êtes en train de lire, je vous avoue que je l'aurais longtemps
pensé et repensé dans ma petite tête.
Depuis que je fais partie de la bande
à Jaco, c'est le premier sur lequel j'ai vraiment mais alors,
vraiment peur de me planter, de ne pas être à la hauteur
de l'artiste.
Ma rencontre avec ce grand gars au sourire quasi permanent, à
la sensibilité si forte qu'elle émane de lui comme
une présence permanente, à la lucidité que
bien des gens lui envieraient est une des plus belles choses qui
me soit arrivé.
J'aime ce mec, il le sait par ailleurs,
alors voilà, voilà un dossier que je relirais encore
plus que les autres avant de le soumettre à la sagacité
légendaire du grand Jaco.
Jean,
c'est un mec qui m'a envoyé un mail un jour pour me proposer
de chroniquer son disque, de mots en mails, les sujets abordés
débordent du cadre strict de la musique, je reçois
le disque, que je pensais n'être qu'instrumental, erreur,
la musique contenue est
la sienne, c'est la meilleure définition
que je puisse en faire.
Le disque est majoritairement instrumental,
des références et influences sont là, sous
forme d'hommage, l'interlude " Steve Vaïen " "
The strange thing " est un bon exemple, ce disque me
fascine dès les premières écoutes, et je me
dis que, putain il y a des mecs de ce niveau chez nous qui ne sont
pas connus, cela me tue.
Castelmaurou arrive, j'envoie un message
à Jean pour lui dire que Jaco m'a convié à
la fête et, ce gus va se taper 800 KM, avec sa femme et son
batteur pas encore remis d'un accident le faisant boiter à
ce moment là, pour
me serrer la louche, bien des choses
me sont arrivées lors de ce festival mais celle-ci reste
et de loin la plus belle.
Lors de cette rencontre Jean m'apprend
que Xavier Petit est en train de lui faire une guitare, cela
sera son modèle, il me propose de l'essayer avant tout le
monde, il viendra à Paris lui qui vit à Bordeaux,
Guitarist l'essaiera dans la foulée.
Ce dossier est en trois parties, la
chronique de son disque, quelques mots sur son site et, l'essai
de sa guitare avec un itw en prime.
Tant qu'a venir sur Paris, Jean avait
apporté avec lui la maquette fraîchement gravée
de son groupe ainsi que le visuel, le dossier de presse
tout
quoi, un bonheur total, une confiance en moi qui me renverse, au
passage en tant que prof de musique, il aura même donné
un cours à mon fils qui depuis bosse d'arrache pied pour
pouvoir taper le buf avec un grand gars souriant du côté
de Bordeaux
Il est temps d'entrer dans le vif du
sujet, Jean, voici ta chronique, avec passion donc subjectivité
mais aussi avec toute la force et l'honnêteté dont
je suis capable.
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Ricardo
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