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Jaco au
temps de sa splendeur
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Comme je le disais lors de l'itw,
il m'a fallu patienter près d'un an pour pouvoir assister
à un de leur concerts.
Il y aura eu deux occasions manquées pour cause d'emploi
du temps non compatible mais il faut croire que la troisième
fois devait être la bonne.
A l'écoute de l'album Strafe the Underdogs
dont j'avais rédigé la chronique,
il apparaissait de façon évidente que ces morceaux
devaient se transformer en quelque chose de bestial sur scène,
là, j'allais pouvoir en juger.
Cette soirée réunissait trois groupes, les circonstances
auront fait que je n'assiste à un tout petit bout de la prestation
du premier groupe, PERYLME cela se déroulait au moment
ou leur guitariste lead se débattait dans des problèmes
techniques
En ce qui concerne le second groupe EXIT (ce n'est même
pas de l'humour, c'est vraiment leur nom) j'aurais assisté
à environ 15 minutes au cours desquelles Nico
le chanteur et fondateur de l'excellent site dédié
à KOB, j'ai nommé les
kobains d'abord, charriait Stèph et
les autres en leur demandant de l'excuser d'être trop jeune
pour jouer avec eux.
Nico aura ensuite en bon vendéen qu'il est,
distribué de la brioche "pas trop fraîche parce
que faite ce matin", délirant le gus.
Je pense que vous avez compris à quel point l'ambiance était
cool, comme en plus un ami était là et que le monde
étant petit, François "French"
Sciortino, l'homme aux dix doigts par main ou quatre bras,
je ne sais plus était là venu applaudir ses potes
de KOB, la soirée aura été rock n' roll
à tout point de vue.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à saluer la
photographe qui aura couvert cet événement, j'ai nommé
Tasunka, je lui tire mon chapeau et ce, à plusieurs
titres, elle aura couvert une distance délirante pour être
là, elle a couvert ce concert et offert ses photos au groupe
parce que son objectif est avant tout de se faire connaître,
enfin dernier point, toutes les photos habillant l'itw sont d'elle.
Tasunka est joignable en cliquant
ici, avis aux organisateurs de tout poil, cette souris
en plus d'être pro et sympa est, douée.Respect.
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Strafe
the Underdooogs, strafe the...
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Rouleau compresseur, oui c'est ça,
ces mecs donnent l'impression d'être des rouleaux compresseurs
côté son c'était parfait, bon je rappelle aux
étourdis qui auront lu l'itw sans faire gaffe, qu"ils
avaient amené du matos pour enregistrer un DVD et qu'en plus
ils se faisaient filmer, vivement la sortie de ce DVD parce que
que ce soir là, ces mecs ont arraché grave de chez
grave.
Voir Stéph prendre possession de la scène
est un truc étonnant, ce qui émane de ce mec c'est
de l'énergie à l'état brut, entre sa gestuelle
et sa putain de voix, ce mec est grand, quelle maîtrise, putain
ses "higheeeeeer, higheeeer" résonnent encore
dans ma tronche.
Sur sa gauche Rodolphe "Rudy" Bousquet
maître ès bruitages & rythmique plombée
assure serein, concentré, derrière lui François
Mazetier dont la discrétion (il reste juste derrière,
observant Taz et souriant en permanence) contraste
avec la puissance de son jeu de basse, Bruno "Taz"
Laguide est monstrueux, déjà le mec a un physique
impressionnant et il suffit de voir derrière ses fûts
pour comprendre ce que patate veut dire. Je n'aimerais me réincarner
en un des toms.
Stèph arpente la scène comme un lion
en cage, fixant le public, jouant avec lui le tout en chantant avec
une maîtrise totale, ce mec me dresse les poils sur le caillou,
enfin last but not least à droite de Stèph
se tient Thierry Huylebroeck artisant riffeur et soliste,
pas du genre démonstratif, non, plutôt efficace, jeu
épuré allant a l'essentiel, maîtrise totale,
Rudy et Thierry sont les deux faces
d'une même pièce.
Le concert a été mené tambour battant, axé
sur l'album Strafe the Underdogs bien sûr mais pas
seulement, en effet trois inédits ont été joués
ce soir là, ils constitueront une partie du prochain disque,
là tout de suite et sans plus d'écoutes j'ai trouvé
que...c'était du KOB (j'imagine le sourire de Stèph
et Thierry à la lecture de cette phrase),
ces morceaux bastonnent pas de doute, j'ai trouvé les guitares
particulièrement incisives, du métal pur jus.
J'ai enfin pu écouter Only One, titre qui fera
partie de la version remaniée de Strafe,
Stèph avait raison, ce titre se doit de faire
partie de ce disque, il n'est pas à comparer aux nouveautés
offertes ce soir là, on sent bien qu'il date un peu plus
mais, c'est un bon, très bon titre.
Il y a eu une sorte d'interlude, Stéph charriant
Nico "j'ai proposé à Nico
de venir chanter avec moi malgré son jeune âge, sur
une reprise de Judas Priest, Metal Gods et vous savez
quoi ? il m'a dit qu'il ne connaissait pas les paroles...je lui
ai dis, part t'es trop vilain" le tout avec la banane des
grands jours.
Nico même si je n'ai vu que 15 minutes de ton show,
c'est quand tu veux que t'apprends les paroles parce que ta voix
avec celle de Stèph cela déchirerait bestialement.
Stèph et les boys nous ont donc balancé
un Metal Gods emprunt de respect bien sûr mais
avant tout de plaisir, grand moment.
Je n'ai pas vu le temps passer, bon j'aurais voulu qu'ils jouent
Bleeding Soul, cela n'a pas été le
cas, peut être une autre fois ou alors en bonus du DVD ou
alors...non c'est bon j'arrête la, le show aura été
grand, j'en ai encore plein la tronche.
J'aime la musique de ces mecs, elle leur ressemble, pour les avoir
rencontrés, j'aime ces mecs aussi, leur simplicité
est un truc génial.
Merci à vous les mecs, pour n'avoir pas quitté le
devant de la scène, je peux vous dire que je ne suis pas
le seul à avoir aimé le show, la foule qui headbangait
devant moi ne trompait pas. Encore merci les mecs.
Ricardo
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