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Les rencontres d 'Astaffort : témoignage de Nicolas Bravin
Présentation
Le concert des étudiants d'Astaffort
Le concert de Francis Cabrel
Témoignages de participants : Anne Legras - Olivier Gann - Nicolas Bravin
Photos : galerie 1 - galerie 2 - galerie 3

- Laguitare.com : Comment t'es venue l'idée de participer aux Rencontres d'Astaffort ? Est-ce ton premier "stage de chanson" organisé dans cet esprit ?

Nicolas Bravin :
Ce sont mes beaux-parents, en vacances dans la région de Sète, qui ont lu un article sur Voix du Sud et m'ont immédiatement téléphoné pour me communiquer l'information. Le fait que Francis Cabrel en soit l'initiateur m'a intimidé et j'ai envoyé ma candidature sans trop y croire.

- Une fois sur place, peux-tu nous décrire l'ambiance, le mode de fonctionnement et nous raconter une journée "type" ?

C'est extrêmement déroutant : dans la vie « normale » tu gênes tes voisins quand tu fais tes maquettes ou que tu travailles ton instrument. Là-bas, on te cuisine de bons petits plats (bravo Mac Bonald !), la presse vient t'interviewer, Francis Cabrel himself s'intéresse à tes compos, tu peux bosser jour et nuit comme bon te semble. Il y a un directeur artistique (J.F Delfour), un régisseur (Bernard Lhuillier), tout un staff qui ne souhaite qu'une chose : que tu puisses écrire des chansons dans les meilleures conditions. Nirvanesque ! Plus l'émulsion qui naît de la proximité d'artistes en ébullition, et du facteur temps. C'est impressionnant !

- Les compositions créées à Astaffort sont-elles le fruit d'une émulation de groupe ou plutôt la possibilité pour plusieurs compositeurs et écrivains de juxtaposer leurs talents individuels ? Le processus de composition est-il vraiment collectif ?

Il y a un peu de tout ça à la fois. Mais j'ai vraiment ressenti la richesse et l'influence du groupe sur les compositions. On est ensemble 24h/24, ça pèse dans le travail qui est effectué.

- Au niveau instrumental, peut-on dire qu'à Astaffort il y ait un instrument plus utilisé que les autres pour interpréter les chansons (piano, guitare...) ?

On a sur place quelques pianos, mais l'instrument que l'on entend majoritairement c'est la guitare !

- Quel est le rôle de Francis Cabrel au cours des 10 jours de stages ? Participe-t-il aux choix artistiques lors de la mise en place du concert de fin de stage ?

Sa présence donne quelque chose de plus à notre travail : ça le crédibilise, car il ne se gêne pas pour dire que ce qu'il entend ne lui plaît pas : ce qui rend d'autant plus riche une remarque positive de sa part. Il participe aussi au choix final des chansons qui seront jouées lors du concert de clôture.

- Peux-tu nous dire ce que t'ont apporté ces rencontres, du point de vue musical, émotionnel, et enfin pour ton avenir de musicien ?

Il y a tellement de personnalités différentes que, si tu es un minimum à l'écoute, tu en sors grandi : musicalement et humainement. Quant à l'avenir, je vais continuer d'écrire des chansons, de démarcher les éditeurs et les prods.

- C'est la première fois que les Rencontres D'Astaffort "montent à Paris" pour leur concert de fin de stage ; peux-tu nous donner tes impressions sur le concert du 24 juin dernier au Casino de Paris.

Je me suis senti « à ma place » sur scène ! L'après-midi, j'avais eu le trac, mais quand on m'a dit « vas-y », les 15 premières secondes passées, je me suis rarement senti aussi bien !

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