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Qu'il est bon, après
ces écurantes pâtisseries musicales avariées
de fond de tiroirs (caisse), compilations et coffrets poussiéreux
de fin d'année des World Companies, de retrouver du neuf.
Enfin du neuf pas vraiment car le rock n'invente plus guère,
mais du bon, du son, du surprenant qui nous démontre que
la musique vit toujours, à coté, sans et malgré
Vivendi et autres distributeurs aux goûts douteux aseptisés.
Qui plus est, en nous assénant que c'est ça qu'il
faut écouter. Enfin ! Ecouter ! Ils s'en fichent, c'est surtout
que vous achetiez qui les intéresse. A coté de cela,
arrive par bouffées salvatrices de la musique pas forcément
consensuelle ou dans l'air du temps. Musique en dehors des critères
du marché, c'est à dire plus portée vers l'expression
artistique que vers les cotations boursières, de la musique
non guidée par le profit immédiat mais par un besoin
vital d'expression. Parfois les deux arrivent à se rejoindre
au grand étonnement du marché toujours à la
traîne. D'accord, je m'éloigne du sujet initial, mais
à chaque Noël, j'étouffe.
Alors quelles sont ces deux grosses baffes prises dès
ce début Janvier ?
Deux bombinnettes pop-rock U.S comme seuls les Américains
savent en fabriquer. Le rock et le blues ont été assimilés
et digérés par la culture Anglaise pour en sortir
des pop songs magnifiques réappropriées elles même
par les Américains avec un art du massacre unique.
Car la pop U.S, si elle est bien souvent aussi, voire
plus mélodique et harmonieuse que sa sur Britannique
est aussi nettement plus délurée. Les bases sont classiques
mais les contours font l'école buissonnière. Savant
mélange de chansons construites, carrées passées
à la moulinette des guitares saturées et sons en tout
genre (Wilco, Olivia Tremor Control, Dandy Warhols, Flaming Lips
etc.)
Ces deux cd, production de chez Munich
Records courageusement distribué en France par Fairplay
(contact claude.fairplay@wanadoo.fr),
en sont l'exemple parfait.
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