Dirigée par Jan Stovicek, l'équipe BSG est composée de 4 personnes délivrant une production annuelle pour la grande majorité de modèles folks :
120 à 200 guitares, ce qui fait 30 à 50 g/h (guitares produites par un homme).
L'atelier BSG est l'exemple même d'une unité de production semi-industrielle où la machine et l'homme se complètent pour une meilleure optimisation. L'équation semble simple mais nécessite une mise en place qui doit suivre une chronologie pensée et maîtrisée.
En effet, avant d'élaborer une chaîne de production pouvant produire 200 guitares par an, il est indispensable de pénétrer le marché et de séduire guitaristes et distributeurs. Pour cette première étape, la production d'une dizaine de guitares pour un luthier artisan exerçant seul permet de proposer ses instruments sur le marché et de voir les tendances d'achats.
Pour cela, il est indispensable de contacter les niches du marché (distributeurs et magasins ciblés guitares de luthiers) et de les rencontrer lors des différents salons internationaux et nationaux de musique et de guitares.
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Quand le succès est au rendez-vous et que des commandes fermes sont contractualisées, une production semi-industrielle est alors envisageable.
L'une des clés d'un tel succès mise à part la qualité du produit et de son rapport qualité/prix, réside sur la force de prospection à l'international.
Pour développer son activité nationale, le luthier doit exporter et se faire un nom à l'étranger.
Jan Stovicek a bien compris cette équation et le succès de sa marque en est un bon exemple.
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