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Samedi 19 Mars 2011, Olympia, Jean-Félix Lalanne entre en scène armé de sa Lag double-jeu et ouvre le bal avec un classique de Marcel Dadii "Saturday Night Shuffle". On le sent à l'aise sur scène pour ce deuxième concert de la tournée qui célèbre les 10 ans d'autour de la guitare. Il aime le contact avec le public et il ne se contente pas de jouer. Il nous parle avec humour, il est détendu (en tout cas il semble l'être) et nous confie que cette soirée est la dernière de cette longue aventure pour nous offrir la fois prochaine un tout nouveau concept de spectacle mais toujours autour de la guitare.
D'après les dires du maître de soirée, pas grand chose à part la vue qui baisse (JFL porte des lunettes) et que les pupitres ont été remplacés par des tablettes graphiques de la marque à la « POMME » dont l'appli est développée par Neuzik.
Et oui la musique traditionnelle se met aux nouvelles technologies et JFL ne cache pas être un vrai geek (voir vidéo interview).
Il nous présente ensuite ses fideles acolytes : Laurent Rouback, Jack Ada et Michel Haumont qui interprètent « Mr picking » de Michel Haumont.
Arrivent alors les cordes électriques de la soirée avec
Jean-Marie Ecay et Patrick Manouguian pour un "Bebop" qui donne le ton.
Yves Jamait fait son entrée pour interpréter « En deux mots » avec JFL à la guitare.
La voix rauque et puissante d'Yves nous percute comme un fouet en pleine gueule, la douceur et la mélancolie de la guitare de JFL porte à merveille la présence scénique d'Yves que j'ai souvent comparée à celle d'un Brel ou d'un Ferré. Ce soir encore cet artiste nous délivre de façon brute sa sensibilité qui me donne à chaque fois la chair de poule.
Les percus de Marquito accompagnent JFL qui a changé de guitare pour sa toute nouvelle Lag (voir article et vidéo) et nous régale d'un medley des Beatles. Ce concept de medley à la guitare sera développé à plusieurs reprises pendant la soirée, une vraie prouesse technique que JFL maîtrise à merveille.
Place à la première invitée surprise
: Véronique Rivière, voix chaude et sensuelle accompagnée de la basse de Gilles Michel.
Le roi du groove entre scène : Solorazaf. Il nous interprète "Eurafrica" en duo avec JFL.
Gilles le Bigot et JFL nous offre ensuite un duo sur "Paddy Fahy's"
juste avant l'entrée de la "voix" de la soirée : Tina Arena.
Elle interprète avec JFL à la guitare "wasn't it good". Tina est là pour mettre le feu sur scène, ça se sent et ça se voit. Elle est en voix et quelle voix ! Charmante et sensuelle, sa présence sera une des couleurs dominante du spectacle.
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Si l'humour est déjà bien présent avec les différentes interventions de JFL, arrive le comique de la soirée, Michael Gregorio avec son sketch sur Christophe Mae et ces quatre accords (Am, F, C, G) qui ont fait 3 tubes de l'artiste.
Pour terminer cette première partie, le grand Dan Ar Braz déboule sur scène, guitare électrique en main pour un des meilleurs morceaux de la soirée, un medley "Avenue du Heint Glaz, Duchesse et Broken Prayer". Un pur bonheur.
La deuxième partie commence fort avec l'arrivée de Paul Personne qui sera rejoint, après sa première chanson "qu'est-ce qui a changé", par Tina Arena, Dan Ar Braz et JFL pour "pas besoin". Les solos de guitares fusent entre Paul, Jean-Marie, Patrick et Laurent. JFL se laissera aller lui aussi
à quelques chorus.
Un grand moment d'émotion avec Yan Vagh et Nicoletta en invitée surprise pour un classique de la grande dame à la voix d'or : "Fio Maravilla".
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Un style tout particulier à la guitare avec l'arrivée de Louis Winsberg qui, après un duo avec JFL, sera rejoint par Tina Arena et Michael Gregorio dans la peau de Ray Charles pour 'The look of love". Les morceaux et les chansons défilent avec Yves Jamait, Tutti, Micha et Marc Berthoumieux avant que n'arrive le moment émouvant de la soirée quand Francis rejoint son frère Jean-Félix pour une chanson en duo avec Francis à la guitare et Jean-Félix au ... chant. Même s'il faut avouer que ce n'est pas trop son truc, on gardera l'émotion qui s'est dégagée de cet instant.
Emmanuel Rossfelder, le géant (au sens propre et figuré du terme) de la guitare classique entre en scène
avec sa guitare du luthier Australien Redgate. Après une première pièce, il sera rejoint par Patrick Rondat et JFL pour un trio sur les Noces de Figaro. Moment exceptionnel altéré cependant par une balance des guitares pas très équitable. La guitare de JFL était bien trop en avant, dommage.
Le concert arrive à sa fin après 3h00 de show avec un "Show must go on" où Tina Arena se lâche, accompagnée par tous les acteurs de la soirée.
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Le public réclame son rappel et il l'obtient avec un medley en hommage à Michael Jackson dont un sosie/danseur accompagne les pas de danse que JFL, déguisé pour l'occasion en Michael Jackson, dévoile pour la première fois à son public.
Bon, soyons honnête, la danse (tout comme le chant) n'est pas son point fort, mais il s'amuse Jean-Félix et il a bien raison. C'est sa soirée mais contrairement à d'autres, quand il s'amuse et se fait plaisir, il en fait profiter une foule d'artistes. Cette soirée en fut un bel exemple.
Bravo Jean-Félix, à toi et à toute ton équipe ainsi qu'à tous les artistes qui ont joué le jeu durant ces dix années d'autour de la guitare. Merci à toi de porter LA guitare comme tu le fais. On sera toujours là pour faire écho de tes projets.
Chapeau l'artiste...
Jacques Carbonneaux et Alexis Lebas - Avril 2011 - un merci tout particulier à Gaëlle...
Photos : Alexis Lebas
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