Vers minuit, Tommy termine de dédicacer généreusement les derniers CD achetés par les personnes du public, visiblement émues par la gentillesse et l'accessibilité de cet exceptionnel artiste, accompagné pour l'occasion de son épouse et de ses deux filles âgées de 10 et 2 ans. La salle se vide doucement et déjà quelques membres de DGP commencent à plier les chaises et les empiler soigneusement de chaque coté. Quelques groupes continuent de deviser joyeusement, les lumières s'éteignent et Pierre nous invite à nous rendre tous ensemble dans une pizzeria proche du Palais du Littoral, pour, je cite, " poser nos valises et parler tranquillement cinq minutes ". Vers une heure du matin, nous sommes dans la pizzeria en question mais plutôt que de parler tranquillement cinq minutes comme prévu, le patron sort le grand jeu et nous sert ses meilleures pizzas arrosées d'un excellent rosé très frais. C'est reparti ! C'est là que Gert de Meijer s'empare de sa douze cordes pour nous offrir quelques compositions bien léchées. Délectation. Vers trois heures, Antoine Tatich qui avait pris l'avion de Corse exactement vingt-deux heures plus tôt propose de rejoindre l'hôtel. On y va.

Photo (N&B) de Bernard Cartiaux - Ville de Grande Synthe
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Fin d'une journée hors du commun dans un monde parallèle peuplé de fous furieux qui semblent ne vivre que pour et par la guitare. Contagion.
Nuit courte mais agréable, Malo-Les-Bains se réveille, j'en fais autant. Petit café avec Gert, on ressort les guitares en attendant que tous nous rejoignent pour prendre un copieux petit déjeuner en commun. Et comme il fallait s'y attendre, Tommy s'empare de sa Maton australienne pour un petit concert privé avec croissants et confiture. Magique. Pierre, Etienne, Gert, Antoine ne traînent pas à le suivre et c'est le bœuf généralisé ; ça se passe comme ça chez DGP.
Le déjeuner à la terrasse d'un petit restaurant de Malo, sur la plage de sable fin est l'occasion de goûter les spécialités locales. Excellent.

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