Je pensais que
j'avais fait alors le tour des guitaristes pour la soirée.
C'était idiot ! Et cela d'autant plus que le grand absent
pour le moment était la musique brésilienne. Ah la
bossa nova
Jobim et consort. Ca devrait être prescrit
par les médecins comme antidépresseur !!
En plus ce ne sera pas un mais deux guitaristes brésiliens
qui vont entrer en scène. Ah je trépigne sur mon fauteuil
! Tonino Ramos et Jo Vurchio ! Deux guitaristes d'exception
qui nous font une interprétation magistrale de " Tristeza
" mélangé avec un peu de " Chega de Saudade
".
A noter que Toninho joue sur une guitare classsique 7 cordes créée
par le luthier brésilien Giorgio Gianinni. Le duo est un
plaisir et ma rencontre personnelle backstage avec ces deux virtuoses
après le concert l'est également. Du grand musicien,
du très grand
Pour clore la
première partie du concert, deux chanteuses vont se succéder
sur scène. La première est célèbre dans
l'hexagone, il s'agit de Natasha St-Pier. Découverte
lors d'une coméd
euh ca devient lassant J. Entre parenthèses,
on se demande si un jour la comédie musicale passe de mode
(il ne faut pas oublier qu'avant NDdP, aucun producteur et aucune
maison de disque ne voulait produire ce genre d'évènement,
et je me demande si quelqu'un aurait signé si le parolier
de Starmania n'avait pas été dans la course! fermons
la parenthèse). Elle nous interprète le morceau "
My Angel Is Here " avec tout l'orchestre. Un joli morceau.
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JFL
- Keaton Simmons - Natacha St-Pier
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Laurent
Roubach - Martin Rappeneau - Patrick Manouguian
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La seconde chanteuse
et bien il vaut mieux qu'elle soit passée après Natasha.
Avec tout le respect que j'ai pour elle, on ne boxe pas dans la
même catégorie vocale. " Amazing Grace "
est un morceau qu'on a entendu et réentendu mais la version
de Sylvie Desgroseillers m'a enthousiasmé. Cette chanteuse
canadienne d'influence Gospel a littéralement mis à
genoux toutes les chanteuses et chanteurs et musiciens de la soirée.
A noter un magnifique solo de guitare de JME. On s'approche du niveau
des grandes chanteuses noires américaines. Forcément
il vaut mieux tirer le rideau après ça et laisser
digérer.
Seconde partie
de soirée, on est prêt à réattaquer.
Après une interprétation du morceau éponyme
du DVD " Ensemble ", un nouvel invité et pas des
moindres fait son apparition, il s'agit du chanteur français
Martin Rappeneau.
Je dois avouer que j'ai un respect particulier pour cet artiste.
Non seulement il compose des merveilles dignes d'un Stevie Wonder
français avec son premier album " La moitié
des choses " mais il a une voix qui sait donner une couleur
romantique à ses compositions. Son premier album je le trouvai
un peu comme un ovni dans le monde actuel de la chanson française
qui est d'une pauvreté musicale affligeante (je dis ça
en pensant à tous ces chanteurs et chanteuses qui s'accompagnent
avec leur guitare ou leur piano et qui fleurissent en ce moment
et pour qui il suffit de trois accords pour faire un album). Avec
Martin Rappeneau on a droit à de beaux textes mais AUSSI
de belles musiques avec des modulations d'accords, qui ne sont pas
destinés à une élite comme certaines majors
veulent nous le faire croire. Avec tout l'orchestre il nous livre
une version du titre " Les Adieux Sans Larme " de toute
beauté. On retrouvera Martin un peu plus tard dans la soirée.
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