4 albums de Neil Young, sortis officiellement
en bonne et due forme en vinyl (prononcer vineil) entre 74 et 81,
et que l'Artiste avait refusé de publier en cd. Motif le
plus souvent invoqué, le média (le cd) à n'est
pas à la hauteur de l'uvre. C'était à
la hauteur de la vingtaine d'autres, mais pas de On the Beach, American
Stars n'bars, Hawks and Doves et Re-ac-tor. Maintenant ça
l'est, en hdcd en plus, l'un des nombreux standards où plus
personne comprend que dale. Soit.
Bien sûr parmi ceux qui liront
les critiques, il y a ceux qui ont eu les vineils, en vrai ou en
copie, et les autres, qui découvrent. Ça fait une
différence.
Pour être précis les initiés
parlaient de missing 6, y incluant la musique du film de Bernard
Shakey Journey thru the past, associée à des titres
studios publiés précédemment ou sur la compil'
Decade. Mais aussi de Time Fades Away, album live, noir et sublime,
qui restera peut-être éternellement le missing one.
Donc, les choses étant ce qu'elles
sont, le temps ne faisant rien à l'affaire, les disques étant
sortis il a près de trente piges, tout le monde n'ayant pas
mis la main sur ces vineils ni sur le hardware pour les écouter,
ou n'ayant pas un rippage audible des missing 4, nous voici tous
en mesure des les ouïr.
ATTENTION, CHEFS D'UVRE :
Ndlr (il est de bon ton de dire " pourquoi on a attendu comme
çà ? Le son est pas géant ". Les enregistrements
n'ont pas tous été faits dans des conditions optimales.
Ni mieux ni pire que ce qui se faisait à l'époque.
Les bandes d'origine existent, elles n'ont pas morflé, le
cd leur donne la précision qu'il donne aux centaines de cd
qu'on a rachetés depuis '84. Ni plus, ni moins, sauf le bruit
de surface et les cracks (en moins).
Franck Playe 08/2003
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