Comment t'es venue l'idée de participer aux Rencontres d'Astaffort ?

Bien trop timide pour envoyer ma candidature de moi-même, c'est en fait une de mes amies qui, sans m'en parler, a pris l'initiative d'envoyer l'album de mon groupe, Cap Vert, sur lequel je chantais cinq titres. J'ai donc été mis devant le fait accompli lorsque ma candidature a été retenue... Sur place, j'ai retrouvé Nathalie Réaux, tout à fait par hasard, je la connaissais depuis des années et ça a facilité mon intégration.

Est-ce que le stage était conforme à ce que tu pouvais en attendre ?

Complètement et à tous points de vue, tant humainement qu'artistiquement parce qu'on a la chance, ici, de jouer dans des conditions idéales, entourés de gens très compétents. On met à notre disposition des choses que nous n'aurions pas l'opportunité de réaliser autrement.

Est-ce que tu collabores aujourd'hui avec d'anciens stagiaires ?

Oui, d'ailleurs, Stéphane Mondino a écrit un texte sur mon dernier album. J'ai envie de travailler avec beaucoup d'autres stagiaires, ça donne envie de continuer l'aventure, c'est très motivant.

Est-ce que c'est facile de revenir ici ?

Je n'avais pas perdu le contact. Je reviens depuis à chaque session et c'est chaque fois une vraie bouffée d'oxygène.

Est-ce que ça a changé quelque chose à ton parcours ou à ta façon de travailler ?

Je travaillais beaucoup tout seul et là, j'ai des projets plus élargis dont la mise en place d'un studio d'enregistrement. Cette expérience à Astaffort a été le déclic au niveau de ma vocation. J'ai pris confiance en moi lors du stage.