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LES RENCONTRES D'ASTAFFORT : SPECTACLE A PARIS LE 23 JUIN 2003

Les Rencontres d'Astaffort à Paris / Juin 2003

Présentation
La préparation du spectacle
Le spectacle
Les interviews
Vanessa Mélia - Cyril Le Groux - Rod Barthet - Myriam Ben Ali - Christophe Beucher - Héléne Malnoury

Reportage sur la session mars 2003
Reportage sur le concert au Casino de Paris Juin 2002

Le site de Voix du Sud : www.voixdusud.asso.fr

Reportage réalisé par Laurence Dupaquier - Juin 2003

   

Comment est née l'idée de participer aux Rencontres d'Astaffort ?

Un de mes amis est arrivé un jour avec le journal Ouest France dans lequel était paru une annonce sur les Rencontres d'Astaffort qui auraient lieu à Nantes. A tout hasard et par curiosité, nous avons postulé séparément en envoyant nos maquettes et avons été finalement retenus tous les deux.

Qu'est-ce que cette expérience t'a apporté à ce moment-là ?

J'ai tout d'abord eu un gros coup de blues à la fin du stage puis ça m'a énormément boosté. C'est une expérience qui bouleverse un peu. Personnellement, je pense que ça a remis les choses de la musique et du spectacle à leur place. On se rend compte qu'on a encore beaucoup de choses à voir, de gens à rencontrer, tout le temps et toujours et qu'il faudra encore beaucoup travailler. Il faut aussi lacher un certain ego, faire l'expérience de la générosité. Les conditions de la réussite demandent d'être à l'écoute des autres et de savoir trancher. Mon passage aux Rencontres m'a permis de m'éloigner de ce que je faisais en musique à l'époque et de mieux définir ce que je voulais ou ne voulais plus faire, de quelle façon j'allais travailler et avec qui. J'ai également gardé des contacts avec certains stagiaires à l'issue de la session. Avec le recul, j'ajouterai qu'après avoir fait l'expérience du partage, il faut aussi ne pas s'oublier soi-même, revenir sur soi dans les choses qui nous plaisent et prendre les choses au sérieux sans se prendre trop au sérieux...

Comment as-tu intégré l'équipe de Voix du Sud ?

Après les Rencontres, il y a eu une "super" session issue des sept premières et nous nous sommes retrouvés pour participer aux Francofolies et au Printemps de Bourges. Le bassiste qui était là auparavant n'était pas disponible. Comme j'étais bassiste, on m'a proposé d'accompagner les stagiaires tout au long du spectacle. C'était un peu difficile au départ. Ensuite, on m'a demandé de renouveler l'expérience et j'accompagne donc les stagiaires depuis près de cinq ans. Le fait d'être ancien stagiaire crée une certaine complicité avec eux. Pour avoir vécu les mêmes situations, je peux les comprendre et d'une certaine manière, ça dédramatise les choses. Participer aux Rencontres est quelque chose de très riche, ça reste des moments priviligiés pour moi, c'est une bouffée d'air et me permet de ne pas oublier qu'il faut rencontrer des gens...

En dehors des Rencontres d'Astaffort, quelles sont tes activités ?

Pour l'alimentaire, ce sont des activités d'orchestre de variété mais avec un groupe de gens musicalement intéressants. J'ai composé de la musique pour un court métrage ainsi que pour des chansons dans le cadre d'un projet pour les Beaux-Arts de Nantes. Plus récemment, avec un ami, nous avons réuni une équipe de musiciens et fait aboutir un projet musical qui s'avère être une réussite humaine et artistique. Je pense que l'expérience acquise au cours des Rencontres d'Astaffort a largement contribué à l'aboutissement de ce projet.

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