Bon, Cali, il ne joue pas beaucoup
de guitare, que sur deux ou trois morceaux bien précis, sur
sa guitare fabriquée par le luthier Claude
Fouquet, avec des rythmiques assez basiques, qui lui permettent
de chanter dessus sans trop de difficultés
mais j'avais
quand même envie de vous toucher quelques mots de ce concert.
Personnellement, je ne suis pas spécialement fan de Cali,
et je n'aurais jamais pensé être aussi transportée
par son concert, mais il faut bien avouer que Bruno Caliciuri
a une présence et une générosité rares
sur scène (et dans la fosse).
Accompagné d'une guitare, d'un violon et d'une batterie,
il nous a joué tous ses tubes, de Elle m'a dit à
pensons à l'avenir (sans sa bien-aimée, certainement
plus occupée à pouponner en ce moment) en passant
par une de ses compositions les plus rock Dolorosa, toujours
avec la même énergie et la même complicité
avec le public.
Je parlais tout à l'heure de
générosité dans la fosse, et pour cause, Cali
s'est jeté dans la foule pour un slam géant (il a
quand même parcouru, aller-retour, la distance de la grande
scène aux stands techniques des lumières en face,
ce qui doit représenter au total facilement 300m de slam
),
et il a bien failli tout laisser au pubic : chaussures, chaussettes,
lambeaux de chemise
… presque tout y est passé ! il ne restait
plus que son pantalon à notre cher Cali, et encore, pas pour
bien longtemps, il était temps que le slam s'achève.
J'ai vraiment eu peur pour lui, j'ai cru qu'il n'en reviendrait
jamais, ou alors à poil !
Finalement, ça s'est bien terminé, Cali est arrivé,
agrippé à son pantalon, dans les bras des vigiles, avant de s'écrouler
d'épuisement sur la scène
et de repartir, avec
toujours la même pêche au bout de 5 minutes pour le
prochain morceaux.
Qu'on aime Cali ou non, je crois qu'en
tout cas on est obligé de reconnaître qu'il ne se fout
pas de la gueule du mond en concert, une telle énergie et
une telle générosité sont rares et personnellement,
je suis convertie ! C'est quand le bonheur ? Tout de suite !
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