Christian Escoudé :
Sans transition, le trio Christian Escoudé entre en scène.
Batteur, clavier (orgue Hammond) et bien sur Escoudé
et sa Gibson 135 (branché sur un Fender). La
salle est tout acquise à ce guitariste exceptionnel et prolixe.
Musicalement parlant, car scéniquement le personnage arbore
un air plus que sérieux, presque sévère.
J'avoue être difficilement réceptif
à ce genre de jazz. Je continue à penser que cela
reste une musique de musiciens, parfois peu en phase avec le grand
public. Malgré tout, je serai conquis par la reprise d'un
des célèbres thèmes des "Demoiselles de
Rochefort" de Michel Legrand : la "chanson de Maxence".
Dieu ! que le jazz est superbe (pour moi), quand il efface un peu
la technique pour se laisser guider par la mélodie. Les puriste
vont certainement m'insulter et crier "commercial". Je
répondrai simplement : "Beau".
L'ensemble de la prestation sera sobre
et particulièrement technique. Les deux musiciens sont extraordinaires
de feeling et de virtuosité. Quant à Escoudé,
quelle technique. Tout semble facile. Et quelle finesse de jeu.
Peut-être, parfois, un certain
manque de chaleur humaine. Mais c'est peut-être ce genre musical
exigeant qui provoque cette impression sur les novices.
JPH
Le
18/11/00 : soirée concert avec U.P Wilson
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