Quelle est l'histoire des Rencontres
d'Astaffort ?
Je recevais beaucoup de courrier chez
moi de jeunes auteurs qui ne savaient pas à qui s'adresser
et l'idée était de les réunir autour d'un projet
tel que les Rencontres d'Astaffort.
Comment s'exerce la sélection
des candidatures ?
Il y a un appel à candidatures via la SACEM et les journaux
professionnels mais aussi beaucoup de bouche à oreilles.
Tout ce que l'on reçoit (chansons, textes ou musique) est
écouté. On fait ensuite une dernière sélection
pour affiner et ne retenir que 18 participants.
Voix du Sud garde-t-elle des contacts
avec les anciens stagiaires ?
Nous avons énormément
de contacts avec nos anciens qui reviennent régulièrement
et nous envoient leurs productions. Sur les 300 stagiaires que nous
avons accueillis, une centaine d'entre eux nous donnent des nouvelles
régulièrement.
Quelle est la raison de la mise
en place d'un spectacle à Paris depuis l'an dernier ?
Ca permet d'être plus présent
au niveau médiatique. On invite les médias à
Astaffort mais la distance fait qu'ils se déplacent peu alors
c'est nous qui déplaçons, ce qui met un peu d'animation
dans notre vie tranquille...
Quel est ton rôle au sein
de Voix du Sud ?
Mon rôle, en tant que président,
est de superviser nos actions, de garantir l'image et l'éthique
que nous nous sommes fixés, c'est-à-dire remplir notre
mission qui est de briser les solitudes artistiques. Je participe
aux décisions, nous nous concertons toujours. Nous essayons
d'avoir une action digne et désintéressée.
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