La première chanson Careless love est un traditionnel a Capella avec aux choeurs Yadonna West et Doren Carter. L'air de cette chanson vous reste en tête des jours durant.
«Kelly's love», une ballade du 19 siècle, est devenue «Careless love», comme un des premiers blues ruraux.
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Fever La version de Dick est accompagnée à la guitare par Freddy Koella dont je vous invite voir la vidéo sur la page suivante.
Attribuée à Eddie Cooley et Otis Blackwell. Un tube avec Little Willie John en 1954. Chanté par Peggy Lee en 1956. |
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Le traditionnel et déprimant Saint-James Infirmary. La voix est ici particulièrement bouleversante, Dick va chercher l'émotion au fond de ses tripes. La guitare ponctue chaque couplet et on reconnait bien le doigté de Dick avec ces basses slappées. Un vrai bijou !
Enregistrée une première fois en 1928 par Louis Armstrong. Un marin dévoyé meurt d’une maladie honteuse. |
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Un de mes coups de coeur : Worried man blues écrit par Woody Guthrie. Le banjo joué par Dick et la seconde voix de Kenny Eduards emportent chaque couplet et refrain.
La Carter Family à enregistré ce titre en 1930 et Woody Guthrie en 1940. Kingston Trio le reprennent. |
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Un folk dans toute sa splendeur avec Don't Think Twice de Bob Dylan. Les choeurs de Yadonna et Dorene et la guitare finger-style viennent soutenir une voix chaude et basse.
Bob Dylan écrit ce talking-blues en 1962. La guitare et le chant font suite à ses enregistrements de chansons folks. |
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Le fameux traditionnel Down in the valley très populaire dans la musique folk américaine. La voix de Dick sied à merveille. Freddy Koella à la mandoline.
Lettre écrite par un prisonnier de la prison Raleigh State à sa copine, elle fut publiée par un journal à Birmingham. |
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Ox Driver's Song écrite par Robert de Cornier et Harry Belafonte.
Chanson cow-boy violente collectée par Alan Lomax. Elle se déroule dans le Missouri mal fréquenté autour de 1860. |
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House of the Rising Sun, traditionnel rendu célèbre en France par l'interprétation de Johnny : "les portes du pénitencier" reprise par bon nombre d'artistes. La version de Dick s'approchant plus de celle de Bob Dylan avec des descentes dans la voix grave. Un régal !!
Un bordel dans la Rampart Street à la Nouvelle Orléans ou d’un bordel à Soho, quartier de Londres au 16e siècle. |
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This Train, un grand classique negro-spiritual repris et arrangé par Big Bill Broonzy façon Blues.
La guitare finger-style de Dick, sa voix et les choeurs rendent hommage au grand BB Bronnzy.
Une chanson du répertoire negro-spiritual apparue dans l’Illinois. Devenu un blues, interprêtée par Big Bill Broonzy. |
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Black Girl, encore un traditionnel qui voyage de génération en génération. Dick Annegarn nous livre une version poignante seul avec sa guitare et sa voix puissante.
De Leadbelly à Kirt Cobain la chanson apparu en 1870. Les hommes mourraient aux chemins de fer. |
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Georgia. Cette chanson ne pouvait pas ne pas être sur cet album puisqu'il en a déjà réalisé un arrangement avec Pierre de l'album "Plouc". La mise en place entre la voix et la guitare est ici tout ce qui fait de Dick l'un de nos meilleurs guitaristes/chanteurs.
Chanson écrite en 1930 par Carmichael et Gorrell. L’ambiguïté d'une version lente de Ray Charles perdure. |
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Little Boxes. Ecrite par Malvina Reynolds au début des années 60. Une guitare très discrète, les jeux de mots et la phonétique dominent.
Le style de paroles politiques et ironiques écrites par Malvina Reynolds était pratiqué par Zappa et Dylan. |
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Love me tender. Ecrite en 1861 et immortalisée par Elvis Presley. Guitare minimaliste et voix chaude pour une très belle interprétation.
La personnalité d'Elvis a fait de la ballade sentimentale de 1861, originellement «Aura Lee», un tube,un film en 1956. |
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Beautiful City. Pour finir l'album comme il a commencé, avec un Gospel où l'on retrouve Dick à l'harmonica.
Chanson gospel d’origine inconnue. Jérusalem a douze portes. Une somme idéale de volontés humaines. |