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Manche, léger et rigide.
L'objectif de Fred, comme pour beaucoup de luthiers, est d'alléger le manche tout en favorisant sa rigidité. Sur ce modèle, le manche est en trois parties tilleul/red cedar/tilleul. La jonction manche/caisse est proche d'un assemblage "à l'espagnole".
La touche est réalisée dans un bois encore local, le cormier. Il est connu pour être "très résistant à l’usure, qui servait par exemple à fabriquer les anciens rabots."(Fred Kopo)
On appréciera également son aspect visuel qui sied merveilleusement bien à la lutherie. il est utilisé sur ce modèle pour le chevalet et la fileterie.
Si cette essence pouvait se substituer aux traditionnels ébène et palissandre, ce serait alors un excellent compromis écologique. |
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Les bois de structure, du léger, du léger.
Les contre-éclisses et barres de fond sont réalisées en red cedar, bois léger qui contribue à optimiser le poids de l'instrument.
Le vernis, point trop n'en faut.
C'est un PU mat (polyuréthane) très fin (intérieur et extérieur) qui procure un aspect visuel sobre et un touché très agréable.
La tête, une signature.
Le design de la tête des guitares de Fred est du grand art. Certains ne vont pas aimer, d'autres vont adorer mais mis à part l'aspect visuel, une tête évidée permet d'optimiser plusieurs points :
- il favorise la précision avec un angle plus important des cordes entre le sillet de tête et les mécaniques;
- il permet de déplacer le poids en bout de tête favorisant un meilleur équilibre du poids de l'instrument.
La tête d'une guitare est l'une des signatures les plus identifiables d'une guitare, ici, c'est une totale réussite.
La fintion, sensuelle.
La lutherie est ici parfaite. Le design, le choix des bois, des teintes : gris bleu (ou gris vert pour l'autre modèle) pour le dos/éclisses et manche, mécaniques dorées, binding, font de cette guitare un instrument de toute beauté dont l'originalité rime avec sensualité.
Toute l'expérience de Fred Kopo est ici magnifié!
Du grand art, bravo l'artiste !
La bouche : plus de rosace, un bien ou un mal ?
Ni l'un, ni l'autre.
Le déplacement de la bouche et l'absence de rosace perturbent avant tout l'habitude visuelle que nous avons de la guitare acoustique.
La raison de se déplacement est simple et est fonction de la volonté de Gérard et de Fred de centrer le chevalet et donc de trouver un autre endroit où placer cette indispensable bouche qui a pour fonction de libérer l'air mis sous pression et induit par les mouvements de la table.
Sur le modèle Ouessant in situ, elle a été placée sur la partie haute de l'éclisse des basses et sur la table avec une circonférence totale de 350mm. Sur un modèle traditionnel folk celle-ci est aux alentours de 310 mm pour une D-28 et 330 mm pour une Quéguiner Jumbo, par exemple.
Nous verrons dans le chapitre "son" le pourquoi de cette variante.
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