La grande salle du centre culturel
Albert Camus a fait le plein ce soir encore pour accueillir
Popa, le fils New Yorkais du blues . Le public des conventionnistes
a été rejoint par les aficionados du blues venus
d'un peu partout dans la région. Le groupe attaque
à l'heure et Popa déboule armé d'une
télécaster pour laquelle je suis inquiet vu
la taille des boudins du mastar. Et donc , vous aviez demandé
du power blues, et bien en voila dés l'intro. Popa,
pas racoleur un poil, demande à l'assistance de bien
vouloir se lâcher et hop, hurry up, tout le monde debout
pour un pogo endiablé sur les riffs vengeurs de l'athlète.
Bien sur, Popa joue tous les jours ou presque actuellement
en
Europe et il attend des résultats de son public auquel
il est habitué maintenant. Bon apparemment, le son
n'est pas assez dru et voila Popa qui menace le sonorisateur
des pires maux en lui faisant signe avec l'index pointé
de monter le volume du général au niveau awak+
qui correspond dans la norme officielle à la pré
alerte nucléaire !
Popa semble irrité, et c'est avec vigueur qu'il envoie
valser un micro perche dans les dents du pianiste, qui, habitué
sans doute continue d'égrener ses rouleaux d'arpéges
dignes du bougie woogie sans sourciller. C'est ça le
show business ! à propos de show biz, signalons au
sein du groupe, l' excellent travail du batteur, un remarquable
professionnel qui, tout au long de la soirée, s'est
efforcé de donner de la cohérence à l'ensemble.
Les interprétations de Popa sont toniques, et si certains
trouvent ses riffs un peu répétitifs, nous leur
diront que ce qui compte dans tout ça, c'est tout de
même l'énergie, et Popa, lui, il en est plein
( d'énergie).
Nous en sommes donc venu au bout des une heure trente réglementaires
à un rappel qui nous a permis de découvrir Popa
à la batterie, histoire de nous démontrer les
qualités poly instrumentistes de l'artiste. Le bassiste
nous a gratifiés d'un solo sur un tempo heavy rock
une grille correspondant à " Oh when the saints
", essayez chez vous, vous allez voir c'est hilarant
de bon goût. Le public a donc passé une bonne
soirée de plus dans le cadre de la convention et a
salué par des salves d'applaudissements le Popa, homme
d'expérience qui poursuit son épopée
musicale pop à l'apogée de sa productivité
(essayez de redire ça très vite).
Nous, à Laguitare.com, nous vous recommandons de visiter
la discographie du maître dans laquelle figurent pas
mal de bons albums ! mes préférés ? le
super " Flashed back " et le très rock "
Booty and the beast ".
Merci de votre attention et
à bientôt sur nos lignes
.
Jean-Louis
BIOGEAUD
Lire l'interview de Popa Chubby accordé
à laguitare.com
Le site : http://www.Popachubby.com/
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